L'ambassade est située rue du Tenao, à Monaco, dans un immeuble dénommé « Le Roc Fleuri », situé à la frontière entre les deux pays[1]. Elle accueille aussi une section consulaire.
Le premier traité, dit de Péronne, entre la France et Monaco date du . Conclu entre le prince Honoré II et le roi de France Louis XIII, il reconnaît la liberté et la souveraineté du prince de Monaco. Après une période tourmentée, de la Révolution française à l'influence du royaume de Piémont-Sardaigne, les relations entre les deux pays sont fixées par un traité de 1861 signé par Napoléon III et Charles III. Par le traité du (repris dans le traité de Versailles de 1919), la France s'engage à défendre l'indépendance et la souveraineté de la principauté de Monaco, tandis que cette dernière exerce ses droits de souveraineté en conformité avec les intérêts supérieurs français. Le traité de 1945 puis l'accord de 1963 ont défini ces relations. En vigueur depuis 2005, un nouveau traité signé avec la France le [2] a permis la nomination d'ambassadeurs étrangers à Monaco et d'ambassadeurs de Monaco dans les pays étrangers, en consacrant ainsi le principe de réciprocité sur le plan de la représentation diplomatique. Le , le consulat général a ainsi été élevé au rang d'ambassade.
Au , 7 697 Français sont inscrits sur les registres consulaires[22], ce chiffre étant en baisse continuelle depuis 1985, où les inscrits étaient 15 300. Ce déclin s'explique par la fiscalité imposée aux Français et la cherté des loyers monégasques. De 47 %, la part de Français dans la population totale de Monaco est tombée à 28 %, l'écart avec les Monégasques et les Italiens se creusant[23].
Depuis la loi du [24] réformant la représentation des Français établis hors de France avec la mise en place de conseils consulaires au sein des missions diplomatiques, les ressortissants français de Monaco élisent pour six ans trois conseillers consulaires. Ces derniers ont trois rôles :
ils sont des élus de proximité pour les Français de l'étranger ;
Pour l'élection à l'Assemblée des Français de l'étranger, Monaco représentait jusqu'en 2014 une circonscription électorale. Elle attribuait un siège à cette assemblée[25]. Monaco appartient désormais à la circonscription électorale « Europe du Sud » dont le chef-lieu est Rome et qui désigne cinq de ses 21 conseillers consulaires pour siéger parmi les 90 membres de l'Assemblée des Français de l'étranger[26].
↑Son décret de nomination ayant fait l'objet d'un recours déposé par la CFDT devant le Conseil d'État, il n'a pas rejoint son poste. Claudine Jaffré-Baron a été chargée d'affaires a.i. à partir du 31 août 2011 et jusqu'à la nomination de son successeur[15], intervenue avant la décision.
↑Dans un arrêt en date du [17], le Conseil d'État a considéré, d'une part, que le décret portant nomination de M. Yves Marek « n'a reçu aucune exécution », M. Yves Marek « n'ayant pas été installé dans ces fonctions » et, d'autre part, « qu'il a été mis définitivement fin à cette nomination par (le) décret du (...} portant nomination de (M. Hugues Moret), installé dans ses fonctions à Monaco le ».