↑Pierre-André Albertini, coopérant français en Afrique du Sud, a été emprisonné au Ciskei en 1987 pour avoir soutenu l'ANC, qui combattait le régime d'Apartheid. En signe de protestation François Mitterrand, président de la République française, a ajourné la remise des lettres de créance du nouvel ambassadeur sud-africain, Geldenhuys, prévue pour le , jusqu'à ce qu'Albertini soit libéré. Cette libération ayant eu lieu le , Geldenhuys a pu remettre ses lettres de créance le .
Le bâtiment actuel a été dessiné par les architectes Jean-Marie Garet, Gérard Lambert et Jean Thierrart[2],[3]. Il s'élève sur 6 étages et 21 mètres[4].
Il présente trois façades identiques en mur-rideau (la quatrième face étant occupée par l'immeuble mitoyen), qui rompent avec le style des bâtiments voisins[5].
Ses baies vitrées sont partiellement occultées par des avancées moulées en fonte d'aluminium[6]. Construite lors du régime de l'apartheid, ces avancées protégeaient les vitres des projectiles, car il y avait alors de nombreuses manifestations devant l'ambassade.
Consulats
Outre la section consulaire de son ambassade à Paris, l'Afrique du Sud possède un consulat général honoraire à Lille et un consulat honoraire à Rennes[7].
↑Éric Lapierre (dir.), Identification d'une ville : Architectures de Paris (exposition au Pavillon de l'Arsenal, –), Paris, Pavillon de l'Arsenal et Picard, 2002, 286 p. (ISBN2-907513-77-X) (Pavillon de l'Arsenal) et (ISBN2-7084-0671-X) (Picard), p. 221.