Autres noms vulgaires (vulgarisation scientifique) : galanga de l'Inde[2], gingembre du Siam[1], gingembre siamois[1], gingembre de Chine[1] (confusion avec petit galanga[3] ?), gingembre du Laos[1], gingembre thaïlandais[1], gingembre thaï[1]
Les tiges peuvent atteindre 3,5 m de haut. Les feuilles alternes distiques sont plus courtes dans le bas et le haut de la tige. Les pétioles sont velus et les limbes oblong-lancéolés verts brillant tachetés de blanc[7].
Les inflorescences au sommet des tiges sont des grappes formées de groupes de 2 à 6 fleurs odorantes. Le calice est blanc en forme de tube.
Le fruit est une capsule globuleuse de 1 à 1,5 cm de diamètre orange à rouge vineux.
Son gros rhizome noueux est très utilisé dans la cuisine de Thaïlande, de Malaisie et d'Indonésie. Sa saveur légèrement piquante remplace souvent le gingembre dans de nombreux plats. On trouve aussi une deuxième espèce beaucoup plus rare, le petit galanga, qui se mange plutôt en légume. On trouve le galanga en tranches fraîches ou séchées, entier ou en poudre dans les épiceries orientales[réf. souhaitée].
En aphrodisiaque
Le galanga est aussi connu pour ses propriétés considérées comme aphrodisiaques. On lui prête la propriété de réchauffer le corps, surtout celui des femmes, de « booster » la libido et d'attiser la sensualité par son arôme[réf. souhaitée].
Il appartenait déjà à la pharmacopéeayurvédique qui utilisait ses propriétés tonifiantes et stimulantes, mais c'est la médecine traditionnelle arabe qui le plébiscita pour ses propriétés aphrodisiaques. Ainsi, le galanga passa en Europe, où, depuis le Moyen Âge, il est réputé pour ses vertus aphrodisiaques[10].
Les principes actifs, contenus dans la racine, facilitent la production par l'organisme de substances impliquées dans les mécanismes de la libido féminine. Ils ont un effet régulateur en stimulant certaines zones du cerveau responsables du tonus général et de l'activation des centres des sensations liées au plaisir[réf. souhaitée].