Alindao
Alindao est une ville de République centrafricaine située dans la préfecture de Basse-Kotto dont elle constitue l'une des six sous-préfectures. GéographieLa localité est située sur la rive gauche de la rivière Bangui Kété, affluent de l'Oubangui. Elle se trouve sur la route nationale RN2 à 120 km au Sud-Est de Bambari et à 498 km à l'Est de Bangui. HistoireLa ville est un chef-lieu de subdivision en 1915, jusqu'au date à laquelle elle est intégrée à la subdivision de Fouroumbala. La subdivision d'Alindao est rétablie en 1930 est s'étend sur la partie Nord de l'ancienne subdivision. En 1930, la société cotonnière Kotto installe une usine d'égrenage, cette société devient plus tard la Cotonbangui[2]. En 1936, les Spiritains fondent une mission catholique à Alindao[3]. Le , elle devient un chef-lieu de district. Le , la République centrafricaine indépendante instaure Alindao en sous-préfecture. Dans les années 1962 : Compagnie Cotonnière du Haut Oubangui - Directeur : Guy Traversin. La ville est érigée en commune de moyen exercice le [4]. AdministrationLa sous-préfecture d'Alindao est constituée de cinq communes : Alindao, Bangui-Ketté, Bakou, Guiligui, Yambélé-Ewou. ÉducationL'enseignement secondaire est assuré par le lycée d'Alindao. CultesLa paroisse catholique du Sacré-Cœur d'Alindao étant établie en 1936, depuis le , la cathédrale du Sacré-Cœur d'Alindao est le siège d'un diocèse catholique institué par division du diocèse de Bangassou[5], le premier évêque du diocèse est alors nommé. Le diocèse s'étend sur le territoire de la préfecture de Basse-Kotto et compte 5 paroisses. ÉconomieL'économie de la ville est fondée sur des cultures vivrières et des cultures de rente (principalement le café), ainsi que la transformation des produits agricoles. La pêche, la chasse, le commerce et l'artisanat font également partie des activités locales[6]. L'aérodrome d'Alindao est rouvert depuis la fin de 2014, après près de 30 ans d'inactivité[7]. PersonnalitésAlindao est la ville natale de l'écrivain congolais Emmanuel Dongala. Notes et références
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