Nana-Mambéré
Nana-Mambéré est l’une des vingt préfectures de République centrafricaine[1]. Elle est située dans l'ouest du pays. Sa superficie est de 26 600 km2 pour une population de 233 666 habitants en 2003[2]. Son chef-lieu est Bouar. SituationClimatLe climat de la Nana-Mambéré est de type tropical chaud et humide. Selon l'indice des saisons pluviomètriques, elle est située en zone soudano-oubanguienne dans la partie occidentale, avec 7 mois de saison des pluies autour du solstice d'été (avril à octobre), 2 mois d'intersaison et trois mois de saison sèche autour du solstice d'hiver (décembre à février). La partie orientale: sous-préfecture de Baoro, est en zone soudano-guinéenne avec 6 mois de saison des pluies, 3 mois d'intersaison et 3 mois de saison sèche[3]. HistoireAprès l'accord franco-allemand du qui reconnaît à la France la ligne des postes établis de Ouesso à Koundé[4], la région intègre la colonie française du Congo français. Un premier poste administratif est fondé à Koundé en 1896. En 1907, un nouveau poste est fondé à Baboua qui remplace Koundé comme chef-lieu de Subdivision. Le territoire est ensuite cédé au Kamerun allemand, comme partie de la région du Neukamerun par le traité du [5]. Au début de la première guerre mondiale, en 1914, il est repris par la France, et revient à la colonie du Moyen-Congo. Le , la préfecture de Bouar-Baboua devient la Nana-Mambéré, du nom des deux principaux cours d'eau qui la traversent. La 3e sous-préfecture de la Nana-Mambéré est créée le avec pour chef-lieu Baoro[6]. La création de la 4e sous-préfecture intervient le avec pour chef-lieu Abba. AdministrationLa Nana-Mambéré constitue avec la Mambéré-Kadéï et la Sangha-Mbaéré, la région de l’Équateur, numéro 2 de la République centrafricaine[7]. Sous-préfectures et communesLa Nana-Mambéré est divisée en quatre sous-préfectures et 16 communes[8] :
ÉconomieLa préfecture se situe dans la zone de cultures vivrières à manioc et bananes plantains dominants, maïs, arachide, sésame, macabo et courges. La préfecture est située en zone d'élevage bovin[12], elle compte deux des sept communes d'élevage du pays : Gaudrot et Niem-Yéléwa. Notes et références
|