L'Aletschhorn, culminant à 4 194 mètres, est le deuxième sommet en altitude des Alpes bernoises. Il présente un caractère imposant et est réputé pour être le sommet le plus froid des Alpes. À son pied, s'étend le plus grand glacier des Alpes, le glacier d'Aletsch. L'Aletschhorn a la particularité de pouvoir être escaladé à ski au printemps ou pendant la saison estivale en fonction des conditions d'enneigement.
Toponymie
Aletschhorn signifie en allemand « dent de l'Aletsch ». Aletsch a donné son nom à un hameau, un alpage, à plusieurs glaciers, un col et à l'Aletschhorn.
L'Aletschhorn présente trois faces présentant des caractères bien spécifiques et délimitées par trois arêtes principales, l'arête ouest-nord-ouest, nord-est (qui descend jusqu'à l'Aletschjoch) et l'arête sud-sud-est et une arête secondaire sud-ouest :
la face nord glaciaire fortement redressée qui domine le glacier du Grosser Aletschfirn de plus de 1 000 m de dénivelé ;
la face sud-ouest dont le socle est de nature plutôt rocheuse qui domine le glacier de l'Oberaletsch ;
la face sud-est qui domine le glacier de Mittelaletsch.
Géologie
Du point de vue géologique, l'Aletschhorn appartient au massif de l'Aar. Le sommet cristallin ancien (gneiss remontant à 1,2 et 2 milliards d'années) repose sur un socle de granite central de l'Aar, plus récent (300 millions d'années)[2].
↑« Aletschhorn », sur Blatten - Belalp (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
Francis Fox Tuckett, Peak, Passes and Glaciers, vol 3, Alpine club, Londres,1866.
Hans Grossen, L'Oberland bernois, Paris, Denoël, 1982, 253 p., arête sud-ouest (fiche 39), face nord-éperon Hasler (fiche 54) et traversée (fiche 59), et face nord (fiche 80).
Helmut Dumler et Willi Burkhardt, Les 4000 des Alpes, Paris, Arthaud, 2000.