En 854, Agius donne aux chanoines de la collégiale Saint-Aignan d'Orléans une charte les autorisant à établir une chapelle et un cimetière[14],[15],[3][5]. Cette chapelle, appelée chapelle Saint-Aignan devient au XVIIe siècle l'église Notre-Dame-du-Chemin[16],[17].
La même année 854, Agius et Burchard de Chartres organisent la défense contre les Normands, levant des hommes de guerre et armant des bateaux[13]. Quand, vers 855, les Normands attaquent et ravagent Orléans, Agius achète leur départ[18],[3]. Le fait qu'il prenne en charge la défense de la ville et que, dans la charte de 854, aucun comte ne soit nommé, montre qu'Agius assume alors la charge comtale à Orléans. C'est pour cela que Charles le Chauve l'envoie comme missus en 855 inspecter l'abbaye de Fleury[5].
Agius participe aussi au concile de Savonnières de 859 et aux deux conciles de Pistes (diocèse de Rouen) en 862 et en 864[10],[3]. Vers 865, les Normands reviennent, pillant et dévastant la ville[10],[3],[6]. Agius est cité pour la dernière fois en [19]. Son successeur, Walterius ou Gautier, est cité pour la première fois en 868[3] ou en 869[19].
Louis Duchesne, Fastes épiscopaux de l'ancienne Gaule, t. II : L'Aquitaine et les Lyonnaises, Paris, Fontemoing et Cie, , 2e éd., 488 p. (lire en ligne), p. 463-464.
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(de) Reinhold Kaiser, Bischofsherrschaft zwischen Königtum und Fürstenmacht : Studien zur bischöflichen Stadtherrschaft im westfränkisch-französischen Reich im frühen und hohen Mittelalter, Bonn, Ludwig Röhrscheid Verlag, coll. « Pariser Historische Studien » (no 17), , 710 p. (ISBN9783792804247, lire en ligne).
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