9e division SS Hohenstaufen
La 9e division SS « Hohenstaufen » ou la division « Hohenstaufen » (appellations allemandes successives : la SS-Panzergrenadier-Division 9, puis la SS-Panzergrenadier-Division 9 « Hohenstaufen », puis la 9. SS-Panzergrenadier-Division « Hohenstaufen » et enfin la 9. SS-Panzer-Division « Hohenstaufen ») est l'une des 38 divisions de la Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale Elle est intervenue sur les fronts de l'Est et de l'Ouest. HistoriqueLa SS-Panzergrenadier-Division 9 est formée officiellement avec ses cadres officiers à Berlin-Lichterfelde le 1er février 1943. Les éléments de la division sont assemblés en France à Mailly-le-Camp, près de Châlons-sur-Marne. On lui adjoint le nom de « Hohenstaufen » le 1er mars 1943 et elle devient le 22 octobre 1943 la 9. SS-Panzer-Division « Hohenstaufen »[1]. La division est engagée la première fois à Tarnopol à la fin du mois de , pour aider à rompre l'encerclement de la 1. Panzerarmee. La division subit durant l'opération de fortes pertes et doit être retirée du front dès la fin avril. Après Tarnopol, la division, très éprouvée, est tenue en réserve en Ukraine pour la Heeresgruppe Nordukraine, et ce jusqu'en mai[réf. nécessaire]. Le réseau Éleuthère a fait un travail de chasse et de renseignement[2]. Le résultat du bombardement du est résumé ci-dessous.
— Historique IXe Panzer Hohenstauffen[source insuffisante] Il convient de préciser qu'un grand nombre de véhicules automobiles, lourds ou blindés ont été détruits dans la nuit du 4 au .
— Nord 1966, p. 134 Utilisés comme réserve, les débris de cette division furent envoyés le , pour lutter contre le débarquement des forces alliées en Normandie. Retardée par les attaques de l'aviation alliée, la division ne fut engagée finalement que le , pour lutter contre les Britanniques lors de l'opération Epsom aux côtés de la «Frundsberg » et de la « Hitlerjugend ». La division Hohenstaufen s'illustra autour de la cote 112, bloquant toute avance britannique vers Caen. Puis elle contribua ensuite à maintenir ouvert l'étroit corridor de la poche de Falaise. Elle mena ensuite quelques actions de retardement en Belgique, durant le mois de . Très diminuée, elle fut reconstituée dans la région d'Arnhem. Elle s'opposa aux troupes américano-britanniques aéroportées engagées dans l'opération Market Garden. Cette intervention, en particulier celle du SS-Aufklärungs-Abteilung 9, provoqua l'échec partiel de l'opération, empêchant Montgomery de franchir le Rhin dès 1944. Elle participa ensuite à l'opération Wacht am Rhein (la bataille des Ardennes), puis jusqu'à la fin de la guerre combattit les troupes soviétiques, en Hongrie[3]. Après la capitulationLe , la division récemment reconstituée (plus de 17 000 hommes) se rend aux Américains en Autriche à Linz. La division défile devant les généraux américains. Les soldats sont gardés un mois dans un champ et c'est seulement à fin que les armes sont rendues. Puis, les soldats SS sont internés au camp de concentration d'Ebensee. Les gardiens sont d'anciens déportés chapeautés par la police militaire américaine. En huit semaines, plusieurs milliers de SS meurent avant que la Croix-Rouge ne rétablisse des conditions décentes. Plus de douze mille SS vont mourir entre 1945 et 1946 à Ebensee. En 1946, les survivants sont envoyés en France pour aider à la reconstruction. Ils sont libérés en 1947. Sur les dix-sept mille SS qui se sont rendus au printemps 1945, on estime à moins d'un millier le nombre de ceux qui sont rentrés en Allemagne ou Autriche[4]. Désignations successives
Ordre de bataille le 1er juillet 1944[5]Commandant : SS-Brigadeführer Thomas Müller (en), surnommé Thomas Zigarren Müller.
Liste des commandants successifs
Notes et références(de)/(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu des articles intitulés en allemand « 9. SS-Panzer-Division „Hohenstaufen“ » (voir la liste des auteurs) et en anglais « 9th SS Panzer Division Hohenstaufen » (voir la liste des auteurs).
AnnexesArticles connexesBibliographie
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