Sortir la personne intoxiquée à l'air libre. Si elle ne respire pas, placer sous respiration artificielle ou faire donner de l'oxygène par du personnel qualifié. Consulter immédiatement un médecin[4].
Laver immédiatement la peau au savon et à grande eau pendant au moins 15 minutes. Enlever les vêtements contaminés. Consulter un médecin si des symptômes se déclarent. Ne pas remettre les vêtements avant de les avoir lavés[4].
Rincer la bouche avec de l'eau si la personne intoxiquée est consciente. Ne jamais mettre quoi que ce soit dans la bouche d'une personne inconsciente. Consulter immédiatement un médecin. Ne PAS forcer le vomissement, sauf sur l'avis d'un médecin[4].
Il est donc tout naturellement un précurseur de plusieurs autres 2C-x, notamment le 2C-B, le 2C-C, le 2C-I et le 2C-N[6].
Pharmacologie
D'après Shulgin, le 2C-H serait détruit par l'organisme avant toute action pharmacologique[6], ce qui tend à être confirmé expérimentalement, étant donné la très faible activité du 2C-H comparée à d'autres molécules de sa famille[7].
Cependant, des témoignages suggèrent qu'il pourrait être actif en prise sublinguale[5].
Notes et références
↑ a et b(en) « 2C-H monograph », sur Scientific Working Group for the Analysis of Seized Drugs, (consulté le ).
↑ ab et c(en) Alexander Shulgin et Ann Shulgin, PiHKAL : A Chemical Love Story, Transform Press U.S., , 978 p. (ISBN0963009605, lire en ligne).
↑(en) Anna Ricklia, Dino Luethia, Julian Reinischa, Danièle Buchyb, Marius C. Hoenerb et Matthias E. Liechtia, « Receptor interaction profiles of novel N-2-methoxybenzyl (NBOMe) derivatives of 2,5-dimethoxy-substituted phenethylamines (2C drugs) », Neuropharmacology, vol. 99, , p. 546-553 (lire en ligne).