Deux composantes du système, 26 Draconis A et B, forment une binaire spectroscopique dont la période orbitale est de 76 ans. Le type spectral composite de la paire AB correspond à une naine jaune de type G0V, tandis que les spectres individuels sont ceux d'étoiles de type F9V et K3V[3]. Une étude de 1962 estimait les masses de ces deux étoiles à 1,30 et 0,83 fois celle du Soleil, respectivement[6]. Elles sont considérées comme légèrement appauvries en métal comparé au Soleil, ce qui signifie qu'elles ont une plus faible proportion d'éléments autres que l'hydrogène et l'hélium[8].
Bien que proche de la Terre, la binaire 26 Draconis est difficilement séparable. Bien qu'elle soit théoriquement à la portée d'un instrument de 100 mm, la différence de magnitude entre ses deux composantes couplée à leur proximité fait que la plus faible des deux se noie dans la lueur de la plus brillante, au point que sa magnitude semble plus voisine de 10 que de 8. Il est en fait possible que 26 Draconis B soit cachée dans le premier anneau de diffraction de 26 Draconis A. Un télescope de 200 mm utilisé sous un ciel stable est plus approprié pour réussir cette observation. D'une période de 76 ans, les deux étoiles se rapprochent désormais lentement l'une de l'autre (depuis l'an 2000). Vers 2017, elles n'étaient plus séparées que par 0.5".
↑ ab et c(en) T. Oja, « UBV photometry of stars whose positions are accurately known. III », Astronomy & Astrophysics Supplement Series, vol. 65, no 2, ?, p. 405–4
↑(en) P. L. Bernacca et M. Perinotto, « A catalogue of stellar rotational velocities », Contributi Osservatorio Astronomico di Padova in Asiago, vol. 239, no 1, (Bibcode1970CoAsi.239....1B)