Rébellion ossète dans la région de Tskhinvali (district de Gori) : assassinats ciblés de dignitaires géorgiens, ville sous contrôle des rebelles durant 4 jours, intervention militaire géorgienne (Garde populaire)[4].
Première réunion à Tiflis de l'Assemblée parlementaire transcaucasienne, dite Sejm, couvrant les territoires arménien, azerbaïdjanais et géorgien, composée des députés élus en Transcaucasie lors des élections de l'Assemblée constituante russe de , opposés au coup d'État bolchévique d'octobre 1917 à Petrograd[5].
Constitution à l'ambassade de Suède, à Tiflis, d'une cellule technique allemande chargée de communiquer avec Berlin afin de faire avancer des négociations secrètes avec les candidats au pouvoir en Géorgie[15].
Élection de Noé Ramichvili à la présidence du gouvernement de la Géorgie[19].
Convention de Poti entre la Géorgie et l'Empire allemand (Général von Lossof), jamais ratifiée, reconnaissant la République démocratique de Géorgie de facto, accordant des avantages économiques à Berlin et demandant aux troupes allemandes de contenir l'avancée ottomane sur le territoire géorgien (Général Friedrich Kress von Kressenstein)[20].
Signature entre la République démocratique de Géorgie — sous pression des armées turques se dirigeant vers Koutaïssi — et l'Empire ottoman d'un traité cédant aux autorités turques Akhalkali, Akhaltsikhé et Batoumi, outre les territoires perdus lors des traités de Brest-Litovsk[21].
Débarquement à Poti d'un corps expéditionnaire allemand de 3 000 hommes (Général von Kressenstein) et déploiement le long de la partie géorgienne de la ligne de chemin de fer reliant Batoumi à Bakou, afin d'éviter toute incursion ottomane[22].
Entrée d'un contingent géorgien dans l'enclave arménienne de Lori afin de prévenir toute attaque ottomane.
Arrivée à Tiflis d'éléments de la Légion géorgienne, constituée à Constantinople pour combattre aux côtés de l'Empire allemand, mais qui ne combattit pas[23].
Vote parlementaire instituant une armée nationale géorgienne, composée de trois brigades d'infanterie, d'un corps de garde-côtes et de détachements techniques (automobilistes, aviateurs, opérateurs radio et télégraphe)[10] : le général Guiorgui Kvinitadzé en prend le commandement.
Intervention de la Garde populaire géorgienne (Valiko Djoughéli) — formée à partir des milices populaires — dans la région de Tskhinvali, après des troubles ethniques (Ossètes) attribués à l'agitation bolchévique, et accusation d'exactions de la part du pouvoir central géorgien[26],[27].
Entrée surprise à Bakou d'un contingent britannique venu de Perse.
Naissance de la peintre Nathela Iankochvili (décédée en 2002)[28].
Signature d'une Convention entre la Grande-Bretagne et l'Empire ottoman donnant aux autorités militaires britanniques le contrôle des chemins de fer en Transcaucasie[31].
Évacuation du corps expéditionnaire allemand du territoire géorgien.
Débarquement à Batoumi d'un corps expéditionnaire britannique de 30 000 hommes, déploiement sur la ligne de chemin de fer de Batoumi à Bakou et prise de contrôle des champs pétrolifères du Caucase[29].
Élection de l'Êveque Leonide Okropiridze comme Patriarche de l'Église orthodoxe de Géorgie.
Rémi Grulois, L’avenir des Républiques d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud au lendemain de la Guerre des cinq jours d’août 2008, Institut d’Études politiques de Lyon, (lire en ligne)