14e régiment d'infanterie 14e régiment d'infanterie parachutistes de choc 14e régiment de chasseurs parachutistes 14e régiment de commandement et de transmissions parachutiste 14e régiment parachutiste de commandement et de soutien
1776 : le régiment de Bourbonnais est dédoublé. Les 2e et 4ebataillons conservent le titre, les drapeaux et le costume du régiment de Bourbonnais. Les 1er et 3e bataillons forment le régiment de Forez ;
1940 : il fait partie de la 36e division d’infanterie avec le 18e RI de Pau et le 57e RI de Bordeaux[1]. La 36e DI est affectée à la réserve du GQG. Stationnée à Bar-sur-Aube au , elle se positionne sur l'Aisne le 16[2]. La division est attaquée de front le et recule pied à pied. Elle achève sa campagne avec la reddition des unités françaises du GA2 encerclées en Alsace.
1951 : le 14e bataillon d'infanterie devient le 14e régiment d'infanterie parachutistes de choc (14e RIPC). Il a la garde du drapeau du 14e régiment d’infanterie de ligne ;
1956 : la 14e DBIP devient le 14e régiment de chasseurs parachutistes (14e RCP) ;
1961 : dissolution ;
1965 : création de la 14e compagnie divisionnaire ;
1977 : recréation sous le nom de 14e régiment de commandement et de transmissions parachutiste (14e RCTP) ;
: renommé 14e régiment parachutiste de commandement et de soutien (14e RPCS) ;
1999 : dissolution du régiment ;
2018 : recréation sous le nom de 14e régiment d'infanterie et de soutien logistique parachutiste (14e RISLP) à partir du régiment de soutien du combattant.
1802 : D'après l'État militaire de l'an X, la 14e demi-brigade de ligne avait son 1er bataillon à Sedan, le 2e bataillon à Mézières, et le 3e bataillon à Givet.
1803 : 1er et 2e bataillons à Clermont, 3e et 4e bataillon à Saumur, Conseil d'Administration Centrale à Périgueux
Drapeau modèle de 1804 (avers)
Drapeau modèle de 1804 (revers)
1805 : Stationné à Boulogne-sur-Mer (1er et 2e bataillon) et à Maastricht (3e bataillon)
Campagne d'Allemagne. Fait partie de la brigade Morand de la division Saint-Hilaire (4e corps)
- 3 bataillons dans la 1re brigade du général Joseph Jean-Baptiste Albert, division du général Jacques Desjardins du 7e corps d'armée commandé par le maréchal Augereau
Au , le 14e régiment d'infanterie fait partie de l'armée du Rhin.
Avec le 9e régiment d'infanterie du colonel Roux, le 14e forme la 1re brigade aux ordres du général Noël (puis Archinard). Cette 1re brigade avec la 2e brigade du général Maurice, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la 2e Division d'Infanterie commandée par le général de division Bisson. Cette division d'infanterie évolue au sein du 6e Corps d'Armée ayant pour commandant en chef le maréchal Certain-Canrobert.
- Camp de Châlons.
- Voie ferrée coupée entre Nancy et Metz, le 14e ne peut pas rejoindre le 6e corps.
Au , le 14e régiment d'infanterie fait partie de l'armée de Châlons.
Avec le 20e régiment d'infanterie du colonel de la Guigneraye et le 31e régiment d'infanterie du colonel Sautereau, le 14e forme la 2e brigade aux ordres du général Louvent. Cette 2e brigade avec la 1re brigade du général Marquisan, trois batteries de 4 plus une de 12 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la 2e Division d'Infanterie commandée par le général de division Lacretelle. Cette division d'infanterie évolue au sein du 12e Corps d'Armée ayant pour commandant en chef le général de division Lebrun.
Siège de Paris (1870). Le 14e de marche fait partie du 13e Corps d'Armée (général de division Vinoy). Avec le 13e de marche (lieutenant-colonel Morin), le 14e de marche (lieutenant-colonel Vanche) et deux compagnies de marche de chasseurs forment la 1re brigade du général de Susbielle. Le 35e régiment d'infanterie (colonel Louis Constant Roland de La Mariouse) et le 42e régiment d'infanterie (colonel Avril de Lenclos) forment la 2e brigade du général Guilhem. Avec trois batteries de 4 et une compagnie du génie, ces deux brigades constituent la 3e division d'infanterie du général de division Blanchard.
En , il appartient à la 36e division d’infanterie. Stationné sur la ligne Maginot, le régiment est anéanti par les bombardements allemands le . Ses hommes brûlent leur drapeau afin de ne pas le laisser aux mains de l'ennemi.
Après 1945 à nos jours
Insigne de béret parachutiste métro.
Brevet parachutiste de l'armée française.
11e brigade parachutiste
Le régiment renait en 1945 à partir des maquis toulousains.
Le , le 14e bataillon d'infanterie est transformé en 14e régiment d'infanterie parachutiste de choc (14e RIPC) avec son état-major et le 2e bataillon à la caserne Niel de Toulouse, le 1er bataillon (ex 1er bataillon parachutiste de choc) à Montauban.
En 1953, le 14e RIPC incorpore des FSNA (Français de Souche Nord-Africaine) et les deux bataillons sont transformés en unités de tirailleurs algériens, le 1er devient le 19e Bataillon de Tirailleurs Algériens et le second le 35e Bataillon de Tirailleurs Algériens.
Le , le 14e RIPC est rebaptisé 14e demi-brigade d'infanterie dont tout le personnel est breveté parachutiste.
Guerre d'Algérie
Le 14e régiment de chasseurs parachutistes (14e RCP) est créé le à Toulouse à partir de la 14e DBI (14e demi-brigade d'infanterie) et du 35e BTA (35e bataillon de tirailleurs algériens). Intégré à la 25e division parachutiste du généralGilles, il débarque le 26 du même mois à Oran.
Le , le 14e RCP est dissous pour s'être impliqué dans le putsch des généraux[8] et ses effectifs sont réparties dans les unités du corps d'armée de Constantine.
Après le et jusqu'à , le centre d'instruction du 14e RCP basé à la caserne Niel à Toulouse a continué à fonctionner sous les ordres du Lieutenant-colonel Lafontaine, puis du Lieutenant-colonel Dangoumau.
Combats de la guerre d'Algérie :
au Merkala, au Mir El Djebel, au djebel Amour, djebel Grouz. De février à : bataille des frontières,
: djebel M'Zouzia, : djebel Bou Torkma, : djebel M'Zouzi, : djebel Aurès, : djebel Tafraout, : djebel Azreg (Ich Aziza en Chaoui), : Oued Kebir. Pertes du 14e RCP en Algérie 7 officiers, 18 sous-officiers, 95 caporaux et chasseurs tués. 18 officiers, 251 sous-officiers, caporaux et chasseurs blessés.
1965 à 1977
La 14e compagnie divisionnaire de Toulouse reçoit la garde du drapeau du 14e régiment d'infanterie.
Drapeau du régiment (avers)
Drapeau du régiment (revers)
De 1977 à 1999
Le 14e régiment de commandement et de transmissions parachutiste est créé le à partir de la 14e compagnie divisionnaire et du 61e bataillon de commandement et de transmissions. Il devient le 14e régiment parachutiste de commandement et de soutien le .
Durant cette période il est l'unité de soutien de la 11e division parachutiste et participe à plusieurs opérations :
Il est composé d'un escadron de commandement, d'un escadron de circulation et de transport, d'un groupement d'instruction, d'un groupement d'intendance, d'une compagnie de transmissions parachutiste, d'un groupement de réparation du matériel à Tarbes, de la musique de la 11e DP. En 1983 - 1984 le DIPF était rattaché au 14e RPCS, son lieu de garnison était Toulouse caserne Balma pour l'instruction et Niel pour le cantonnement.
Avec la fin du service militaire et la professionnalisation de l'Armée de terre à partir de 1997, le 14e RPCS est dissous en 1999[9]. Sa 14e compagnie de transmissions parachutiste donne alors naissance à la 11e compagnie de commandement et de transmissions parachutiste tandis que ses deux compagnies de maintenance parachutistes sont rattachées au 3e régiment du matériel.
Depuis 2018
Le régiment est recréé le à Toulouse. Sur décision du chef d'état-major de l'Armée de terre, le régiment de soutien du combattant est transformé en régiment à vocation aéroportée et prend l'appellation de 14e régiment d'infanterie et de soutien logistique parachutiste.
Régiment au format 1 000 hommes, il est composé de 7 unités élémentaires :
5 compagnies de soutien du combattant ;
1 compagnie de commandement et de logistique ;
1 compagnie de réserve ;
La composante aéroportée du régiment est constituée d'un état-major tactique et d'une compagnie de soutien du combattant (la 2e) dont les membres sont brevetés parachutistes[10].
Le 14e RISLP est spécialisé dans la logistique de « soutien du combattant » (SDC). Le domaine « soutien du combattant » consiste à fournir l’ensemble des matériels nécessaires à la vie en campagne des forces déployées, l’objectif étant de retrouver sur le terrain un certain niveau de confort dans l’organisation d’une base avancée, d’un camp… Il s’agit donc de délivrer aux soldats en opérations de quoi se nourrir, se loger, se chauffer, se laver, boire et se protéger. Le 14e RISLP est un régiment unique dans son domaine au sein de l’Armée de Terre.
Afin de permettre d’organiser la vie quotidienne d’un camp en métropole ou dans le monde, le 14e RISLP dispose d’un éventail de matériels mobiles (transportables par voie routière, maritime ou aérienne) tels que :
des véhicules de transport de dernière génération (PPLOG) ;
des véhicules blindés (PVP) ;
des remorques tractées (douches, cuisines, laveries...) ;
des matériels d'environnement tels que les boulangeries de campagne 1 000 hommes, les cuisines 500 rationnaires, les conteneurs frigorifiques 1, 5 ou 18 m3, les citernes dédiées à recevoir l’eau destinée à la consommation humaine (EDCH) ;
les effets de campement (tentes, lits, moustiquaires, tables chaises, climatiseurs et chauffages mobiles, blocs sanitaires).
Le 14e RISLP s’appuie sur 2 spécialités majeures et complémentaires :
les gestionnaires des approvisionnements (GAP).
les électromécaniciens frigoristes (EMF).
Le 14e RISLP est en mesure d’assurer le « soutien du combattant » partout dans le monde et sous très court préavis. Fortement sollicités, les combattants logisticiens du 14e RISLP sont déployés sur toutes les opérations extérieures et participent également à la protection du territoire national dans le cadre de l’opération Sentinelle. En cas de besoin, ils apportent également leur concours aux missions d’assistance à la population. Les opérations extérieures et missions de courte durée que ses personnels ont effectuées au cours des dernières années sont les suivantes : Barkhane (Mali / Niger / Tchad), Chammal (Irak), Daman (Liban), Sangaris (République Centrafricaine), Djibouti, Nouvelle Calédonie, Polynésie, Sénégal, Réunion, Mayotte.
Très récemment il a été employée dans le cadre de l'évacuation de ressortissants au Soudan au printemps 2023 ou en Afghanistan en 2021.
Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[11],[12] :
Sa cravate est décoré de la Croix de guerre 1914-1918 avec deux palmes et une étoile d'argent (deux citations à l'ordre de l'armée puis une à l'ordre de la division)
Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918.
Insigne
Il remonte du régiment de Béarn (1595) et du régiment de Forez. Y figure aussi la légendaire casquette du maréchal Bugeaud en souvenir d'un de ses plus illustres chefs de corps, inscrites sur sa pucelle.
↑Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie