14e étape du Tour de France 1994
La 14e étape du Tour de France 1994 a lieu le entre les villes de Castres et de Montpellier sur une distance de 202 km. Elle est remportée par Rolf Sørensen. ParcoursPartant de Castres, dans le Tarn, les coureurs prennent la direction du littoral méditerranéen en traversant tout d'abord les monts de Lacaune. Ainsi, dès le début de l'étape, ils doivent escalader la côte de Lafontasse, classée en 2e catégorie, qui n'avait plus été empruntée par le Tour de France depuis 1972[1], enchaînée avec la côte de Combespinasse (3e catégorie). Passé le col de Fontfroide (972m), le parcours descend vers les plaines littorales du département de l'Hérault, avec néanmoins deux autres côtes répertoriées en 4e catégorie sur cette seconde partie d'étape. Deux sprints intermédiaires sont disputés, à Colombières-sur-Orb et Aniane, avant l'arrivée à Montpellier[2]. La courseL'étape est disputée sous des températures caniculaires[3], et 18 coureurs, malades, sont contraints à l'abandon. Ainsi, Gianni Bugno ne prend pas le départ, alors que le champion de France Jacky Durand et Pavel Tonkov, onzième du classement général, quittent la course durant l'étape. Dans la traversée des monts de Lacaune, un groupe de dix-neuf coureurs s'échappe, mais la présence parmi eux de Marco Pantani fait réagir le peloton, emmené par l'équipe Banesto de Miguel Indurain[2]. Menacée par le retour du peloton, l'échappée se disloque dans l'ascension vers le col de Fontfroide : Massimo Ghirotto, Pascal Hervé, Rolf Jaermann, Rolf Sørensen et Neil Stephens partent à l'avant, alors que le reste de l'échappée est reprise. Le groupe de cinq, peu dangereux au classement général (le mieux classé, Hervé, est à plus de 22 minutes d'Indurain), prend alors du champ, jusqu'à compter 11 minutes d'avance. À 20 kilomètres de l'arrivée, Neil Stephens attaque ses compagnons d'échappée, suivi de Sørensen. Ce dernier ayant un coéquipier, Jaermann, parmi les trois coureurs piégés, c'est Stephens qui assure la majeure partie des relais. Les deux coureurs arrivent ensemble pour se disputer la victoire, et Sørensen l'emporte au sprint. Porteur du maillot jaune lors de l'édition 1991, il remporte ainsi sa première victoire d'étape sur le Tour de France, vexé par les succès de ses compatriotes Bo Hamburger et Bjarne Riis plus tôt dans l'épreuve[3]. Classement de l'étape
Classement général
Classements annexesClassement par points
Classement du meilleur grimpeur
Classement du meilleur jeune
Classement par équipes
Notes et références
Lien externe
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