Djamolidine Abdoujaparov, parfois écrit Dzhamolidine Abduzhaparov[2] (en cyrillique Джамолидин Абдужапаров), est un coureur cycliste soviétique (jusqu'en 1991), puis ouzbek, né le à Tachkent en Ouzbékistan (alors intégré à l'URSS). Comme coureur cycliste soviétique, chez les « amateurs », il est sélectionné plusieurs années dans l'équipe de l'URSS. Il commence sa carrière professionnelle en Europe occidentale en 1990 et la termine en 1997.
Surnommé l'« Express de Tachkent », il fut un redoutable sprinteur, en remportant notamment sept victoires dans le Tour d'Espagne, une sur le Tour d'Italie et neuf dans le Tour de France (dont une en échappé). Il fut vainqueur du classement par points de la Vuelta 1992, du Giro 1994 et du Tour de France en 1991, 1993 et 1994. Sprinteur agressif et spectaculaire, il s'était attiré plusieurs ennemis dans le peloton et fut impliqué dans de nombreuses chutes, la plus célèbre restant celle de 1991 sur les Champs-Élysées lors de la dernière étape du Tour de France.
Il est exclu du Tour de France 1997 pour un contrôle antidopage positif. Licencié par son équipe, il décide d'arrêter sa carrière sportive cette année-là.
Durant sa carrière, il mesurait 1,72 m pour 72 kg.
Au cours des années suivantes, il rejoint successivement Lampre en 1993, Polti en 1994, puis Novell en 1995. Il est recruté pour devenir le leader de la nouvelle équipe néerlandaise et fait des étapes et du maillot vert du Tour de France son objectif[1]. En 1996, il intègre l'équipe cycliste Ceramiche Refin et l'année suivante l'équipe cycliste Lotto.
En 2011, il est conseiller technique de l'équipe Astana durant le Tour d'Espagne. En 2013, il devient membre du comité d'organisation du Tour d'Italie.
Style
Abdoujaparov avait la réputation d'être un sprinteur dangereux, ce qui lui valut des inimitiés et de nombreuses chutes. Il déclare à ce sujet : « Si vous voulez gagner, vous devez prendre tous les risques[1]. »