13e étape du Tour de France 1994
La 13e étape du Tour de France 1994 a lieu le entre les villes de Bagnères-de-Bigorre et d'Albi sur une distance de 223 km. Elle est remportée par Bjarne Riis. ParcoursAu sortir des Pyrénées, une étape de transition, peu accidentée, est proposée aux coureurs. Néanmoins, quatre difficultés sont répertoriées pour le classement de la montagne, la première à Mauvezin, classée en 3e catégorie, en début d'étape, les trois autres en 4e catégorie dans sa seconde partie. Le parcours du jour relie ainsi Bagnères-de-Bigorre, à l'entrée de la vallée de Campan, à Albi, la préfecture du Tarn, en passant par les départements des Hautes-Pyrénées, de la Haute-Garonne et du Gers. Enfin, deux sprints intermédiaires sont disputés à Nizan-Gesse et à Gaillac[1]. La courseLes attaques sont nombreuses durant toute la première partie de l'étape, sans parvenir à prendre suffisamment de champ par rapport au peloton. À la suite de l'une d'elles, à la sortie de Lombez, le peloton se scinde en trois parties, piégeant notamment Marco Pantani et Tony Rominger dans le dernier groupe. Un regroupement général s'opère après vingt kilomètres de poursuite, mais cette phase de la course démontre à nouveau la méforme de Rominger, second au classement général, qui finit par abandonner au 183e kilomètre, victime d'une gastro-entérite[2]. Une échappée de sept coureurs parvient finalement à prendre le large à 70 kilomètres de l'arrivée, comprenant Bjarne Riis, septième du général, mais aussi l'ancien maillot jaune Johan Museeuw, Edwig Van Hooydonck, Bruno Cenghialta, Erik Breukink, Franco Chioccioli et Raúl Alcalá. Elle parvient à prendre 2 min 40 s d'avance, mais la présence de Riis incite l'équipe Banesto du maillot jaune à réagir, rapidement relayée par les Polti de Djamolidine Abdoujaparov et les Lampre de Ján Svorada, intéressés par une arrivée au sprint. La mésentente régnant au sein de l'échappée, Bjarne Riis attaque à 20 kilomètres de l'arrivée pour tenter sa chance en solitaire. Il parvient à résister au retour du peloton, et s'impose avec neuf secondes d'avance sur celui-ci, réglé par Svorada. Vainqueur de la 7e étape l'année précédente, Riis remporte le deuxième succès de sa carrière sur le Tour de France[1],[2]. Classement de l'étape
Classement général
Classements annexesClassement par points
Classement du meilleur grimpeur
Classement du meilleur jeune
Classement par équipes
Notes et références
Lien externe
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