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L'état d'urgence climatique désigne le réchauffement planétaire comme un problème majeur appelant une mobilisation immédiate. Divers établissements, universités, villes et États ont déclaré l'état d'urgence climatique pour signifier leur reconnaissance de la situation et la nécessité de lutter contre le changement climatique[1],[2],[3].
La notion d'« urgence climatique » trouve en grande partie son origine dans le contenu du rapport Meadows publié en 1972, qui soutient que la croissance économique mondiale, encore plus rapide que la croissance démographique, la première se concentrant dans les pays développés, la seconde dans les pays les plus pauvres va déboucher au début du XXIe siècle sur des impasses écologiques et de développement. en 2024, Iris Viloux (Université Paris-Panthéon-Assas) a étudié 150 articles parus en France de la fin des années 1990 à 2008 (première occurrence en 1997) et comportant l'expression « urgence climatique » pour repérer les premiers énonciateurs du terme, et ses transformations de sens ou d'appropriations avec le temps ou selon les contextes. Les mots ne sont pas anodins, leur choix résulte d’un processus visant à obtenir des réponses et actions de la part des pouvoirs publics. « parler d’urgence climatique c'est postuler l’urgence à agir »[5].
L'expression est d'abord associée au traitement médiatique d'évènements météorologiques extrêmes, d'origine anthropiques. Ainsi, en juillet 2003, en pleine canicule historique, Libération parle des pertes subies par les éleveurs et cite « l'urgence climatique prise en compte par le ministre de l'Agriculture », notamment traduite par la nomination d'un « monsieur Sécheresse » (Pierre Portet, ingénieur général de l'agriculture)[5].
Puis l'expression prend progressivement une connotation plus large, d'une cause nationale et associée à un évènement particulier, elle devient planétaire et générale, toujours associée à une demande de réponse des gouvernances (y compris d'entreprises), et d'une réponse coordonnée de tous et chacun face à un dérèglement climatique qui accélère en faisant peser des risques croissant sur le monde humain et non humain[5]. Elle est utilisée par exemple par le parti Génération Écologie, par Dominique Voynet et les Verts, et par Greenpeace en 2005 (qui critique le choix gouvernement du tout nucléaire, qui est de long terme, alors qu'il y a situation de danger imminent appelant une réaction immédiate). L'expression est aussi utilisée par Al Gore, WWF, le Réseau Action Climat et France Nature Environnement en 2006. Roger-Gérard Schwartzenberg, ministre de la Recherche de Chirac l'avait aussi utilisé en 2001 à l'occasion du lancement d'un satellite[6].
En juin 2007, plusieurs ONG (Agir pour l’Environnement, France Nature Environnement, Réseau Action Climat et le WWF) lancent une campagne conjointe baptisée « Urgence climatique chauffe qui peut ! », appelant notamment à mieux réglementer les émissions de gaz à effet de serre des véhicules[5]. Al Gore, Nicolas Hulot[7] (alors animateur d'Ushuaïa Nature) parlent aussi d'urgence planétaire et d'urgence écologique[5].
En 2016 (le ), la ville de Darebin (Melbourne, Australie), déclare l'urgence climatique. En 2017 (le 21 août), elle vote un catalogue d'actions dans le cadre d'un « plan d'urgence climat de Darebin »[8],[9].
En 2019 (1er mai) le Parlement britannique déclare l'urgence climatique, après que, selon la BBC, « des dizaines » de villes du Royaume-Uni l'ont déjà fait et alors que c'était l'une des demandes adressées au gouvernement par Extinction Rebellion. Lors de la marche du climat du , le Royaume-Uni a été l'un des pays qui a connu le plus de manifestants dans la rue[10].
Le , des réseaux représentant plus de 7 000 établissements ~d'enseignement supérieur et post-scolaire de six continents annoncent qu'ils déclaer une situation d'urgence liée au climat. Ils décident d'entreprendre un plan en trois points pour faire face à la crise grâce à leur travail avec les étudiants[11].
Le Parlement européen adopte (jeudi 2019), une résolution déclarant l’urgence climatique et environnementale en Europe et dans le monde[12]. Elle « demande instamment à la nouvelle Commission de s’attaquer aux incohérences des politiques actuelles » et appelle à « une refonte en profondeur » des politiques d’investissement dans les domaines de l’agriculture, du commerce, des transports, de l’énergie et des infrastructures[13].
Certaines déclarations ont été critiquées en raison du fait qu'elles ne contenaient aucune mesures spécifiques ou forte en faveur de la protection du climat[14].
États et collectivités ayant déclaré l'urgence climatique
Guus Berkhout, président de l’organisation climato-dénialiste Clintel, affirme dans une lettre ouverte adressée au président du Forum économique social de Davos, Børge Brende, que « la crise climatique n’existe pas »[51].
Critiques
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Déclarer une urgence climatique peut donner l'idée d'un besoin de politiques autoritaires et anti-démocratiques[54]. Pourtant, la démocratie est indispensable pour assurer le succès à long terme des politiques climatiques[55].
↑Par exemple, dans une lettre ouverte au président en 2006, puis dans son pacte écologique de janvier 2007, où Nicolas Hulot parle d'urgence écologique