Dans le cadre de la mise en place de la métropole du Grand Paris, la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du prévoit la création d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale. Les EPT exercent également les compétences que les communes avaient transférées aux trois intercommunalités supprimées à l'occasion de leur création :
Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre (5 communes : Châtenay-Malabry, Antony, Bourg-la-Reine, Le Plessis-Robinson, Sceaux ; les deux communes essonniennes de Verrières-le-Buisson et Wissous ne font pas partie de l'EPT Vallée Sud Grand Paris) ;
Paradoxalement, la plus grande partie du territoire de Vallée Sud Grand Paris se situe, non dans une vallée, mais sur le plateaucalcaire du Petit-Clamart, avancée du Hurepoix[2]. Au nord, le plateau culmine au-dessus des communes riveraines de la Seine (Issy, Boulogne) tandis qu'au nord-est il descend en pente douce vers Paris par le glacis de Châtillon-Montrouge. Seule la commune d'Antony est située dans la vallée de la Bièvre.
Composition
L'établissement regroupe les 11 communes suivantes :
Le territoire est administré par un Conseil de territoire composé 80 membres désignés par chacun des conseils municipaux (comprenant les 11 conseillers métropolitains), selon une représentation sensiblement proportionnelle au nombre d’habitants.
Marie-Hélène Amiable, maire (PCF) de Bagneux, déléguée au développement durable économique et à l'économie sociale et solidaire ;
Étienne Lengereau, maire (UDI) de Montrouge, délégué aux transports et aux mobilités;
Jacqueline Belhomme, maire (PCF) de Malakoff, déléguée au développement durable ;
Benoit Blot, adjoint au maire (LR) du Plessis-Robinson, délégué à la gestion durable des déchets, de l'assainissement, aux espaces publics, au projet hydrogène et au PLUi ;
Laurent Vastel, maire (UDI) de Fontenay-aux-Roses, déléguée à la santé, aux centres locaux d'information et de coordination et au handicap ;
Philippe Laurent, maire (UDI) de Sceaux, délégué à la culture et aux universités
Patrick Donath, maire (UDI) de Bourg-la-Reine, délégué au smart territoire ;
Carl Segaud, maire (LR) de Châtenay-Malabry, délégué à la voirie, à l'aménagement, au stationnement et à la politique de la ville ;
Nadège Azzaz, maire (PS) de Châtillon, déléguée au sport ;
Yves Coscas, maire-adjoint (LR) de Clamart, délégué aux ressources humaines et à l'habitat.
L'établissement public territorial exerce les compétences qui lui sont assignées par la loi, et qui relèvent essentiellement de la politique de la ville, de la construction et de la gestion d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs d'intérêt territorial, de l'assainissement et de l'eau, de la gestion des déchets ménagers et assimilé et de l'action sociale d'intérêt territorial. Il a également la charge d'élaborer un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUI).
Il exerce également les compétences qui avaient été délégués par les villes au bénéfice des trois EPCI supprimés lors de sa création :
L'EPT pourra, dans ses deux premières années d’existence, décider de restituer certaines de ces compétences aux communes afin d'unifier ses responsabilités pour l'ensemble des communes membres.
Régime fiscal et budget
L'EPT est un EPCI sans fiscalité propre, c'est-à-dire que ses ressources proviennent essentiellement d'autres collectivités.
Les ressources de l'EPT varient selon la période :
Au cours de la première phase, qui s’étend du au , les EPT perçoivent néanmoins la cotisation foncière des entreprises (CFE), l'une des composantes de la fiscalité économique des entreprises.
À compter du , l’ensemble de la contribution économique territoriale devait être perçu par la Métropole du Grand Paris (MGP), modifiant ainsi le financement des EPT, qui seront alors financés entièrement par contribution des communes membres, avec reversement des 2/3 de la dynamique de la CFE aux EPT par la Métropole. Mais le transfert de la CFE vers la Métropole a été reporté à 2025.
↑ a et bAnne-Sophie Damecour, « Boucle Nord : deux nouveaux maires et sept vice-présidentes pour le territoire », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le )« Ailleurs dans le département, Jean-Didier Berger (Libres !) et Pierre-Christophe Baguet (LR), les maires de Clamart et Boulogne-Billancourt, ont respectivement été réélus vendredi présidents -pour toute la durée de la mandature- des territoires Vallée Sud Grand Paris et Grand Paris Seine Ouest ».