Émile DaubéÉmile Daubé
Émile Daubé né le à Murat (Cantal) et mort le à Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) est un peintre, mosaïste, verrier, enseignant et conservateur de musée français. BiographieÉmile Daubé étudie à Saint-Flour, puis intègre l'École des Beaux-Arts de Paris. Émile Daubé effectue son service militaire dans les chasseurs alpins, pour ensuite embrasser une carrière dans l'enseignement de son art, faisant ses premières armes à Limoges. En 1911, il est engagé comme professeur de dessin par le collège Saint-Charles de Saint-Brieuc, poste qu'il conservera jusqu'en 1958. En 1935, il est nommé directeur de l'École des beaux-arts de Saint-Brieuc jusqu'à sa mort en 1961. Il donne également des cours dans son atelier. En 1936, il est nommé conservateur du musée d'Art et d'Histoire de Saint-Brieuc, qui est installé dans les bâtiments de la mairie, au traitement annuel de 4 500 francs[1]. Il y procède à l'inventaire des collections et au classement des œuvres, et organise des expositions. Les membres de la commission municipale du musée élus le sont Pierre Bogrand, Octave-Louis Aubert, Henri Frotier de la Messelière et Périgois[1]. Le Salon des artistes de la région briochine au musée de l'hôtel de ville devient progressivement un rendez-vous où se retrouvent des artistes à la réputation bien installée (Francis Renaud , Raphaël Binet, Lucien Seevagen, André Mériel-Bussy) et des débutants. Apparaissent au fil des catalogues les noms de certains élèves de l'école municipale de dessin dont certains mèneront une carrière artistique comme Jean Mordant, Guy Mahé, André Coupé, Bernard Locca ou René Rault. Émile Daubé lui-même accrochait paysages et portraits dans le cadre de ces rendez-vous réguliers. Au moins une vingtaine d'expositions sont présentées par Émile Daubé à partir de 1943 jusqu'à sa mort en 1961. Il faut citer à huit reprises les salons de peinture et sculpture d'artistes de la région et de nombreuses expositions temporaires d'une à sept semaines telles que La mer vue par les peintres de Jongkind à nos jours en 1952, P.Querrel, L'intellectuel dans la cité, Jean Mordant, Églises œcuménique et L'art de l'affiche en 1959, Le centre pédagogique de Rennes et Rétrospective de la peinture américaine moderne en 1960, et Rétrospective Mathurin Méheut en 1961. Dans les dernières années de ses fonctions, une collaboration s'installe avec son futur successeur, René-Yves Creston : quelques collections ethnographiques commencent alors à entrer au musée, préfigurant la réorientation de l'établissement dans la deuxième moitié du XXe siècle. Œuvres référencées
Illustrations
Expositions
HommagesLa Ville de Saint-Brieuc a donné son nom à une rue de la commune. Élèves notoires
Notes et références
AnnexesBibliographie
Liens externes
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