Le scrutin est marqué par une faible participation, de 38,92 %. La droite rate la majorité absolue d'un siège. Dans l'optique d'avoir une majorité, le PLR, l'UDC et les Vert'lib, occupant 81 des 150 sièges du Grand Conseil décident d'une alliance pour le deuxième tour au Conseil d'État afin d'obtenir une majorité à l'exécutif en plus du législatif. Cependant la gauche reste majoritaire au Conseil d'État avec quatre conseillers sur sept.
Contexte
Le dépôt des listes a lieu le 13 mars, les numéros de listes sont tirés à ce moment (ils peuvent être différents d'un district à un autre pour un même parti).[réf. nécessaire]
La campagne est calme, et la réélection de six des sept membres sortants du Conseil d'État est donnée pour acquise[2].
Le scrutin se déroule de manière proportionnelle, l’électeur vote pour une liste ainsi que pour des candidats. La répartition des sièges est faite par district et par sous-arrondissement.
Répartition
Les sièges sont répartis par rapport à la population vivant dans les différents districts[1] :
À noter qu'un arrondissement subdivisé est automatiquement divisé en deux. Deux listes conjointes doivent obligatoirement faire partie du même apparentement[réf. nécessaire].
Conseil d'État
Quinze candidats se présentent à l’élection du Conseil d'État. Six des sept sortants se représentent.
La droite (PLR et UDC) décide de s'allier sous le nom "Alliance du centre-droit" afin de récupérer la majorité à l'exécutif cantonal[3]. Le PS évince Anne-Catherine Lyon au profit de Cesla Amarelle[4]. C'est d'ailleurs ce siège que le candidat UDC, Jacques Nicolet, semble convoiter[5].
Le dans l'émission forum diffusée à la RTS Jacques Nicolet annonce "J’ose croire que Marine Le Pen va aller un grand bout dans cette élection". Ces propos irritent ses alliés PLR. Le candidat UDC essayant de se faire passer pour un modéré depuis le début de la campagne[6].