Le Parti nationaliste suisse est fondé en 2000[1],[2].
Le PNS semble être en perte de vitesse. Nombre de ses cadres l'auraient quitté, en rejoignant par exemple le mouvement Résistance helvétique[3].
Implantation
Le PNS n'existe qu'en Suisse romande. Il considère le PNOS, actif en Suisse alémanique, comme un parti « frère du PNS », mais en précisant que « les organisations sont des entités distinctes et sans autres rapports »[4]. En pratique, les Suisses-allemands du PNOS semblent par ailleurs avoir des contacts bien plus réguliers avec le mouvement romand Résistance Helvétique qu'avec le PNS[5],[6].
Le site du PNS ne fait pas mention de l'existence de sections[7]. Toutefois, le fait que le parti n'a présenté des candidats que dans le canton de Vaud laisse penser que son implantation serait limitée à ce canton[8].
Résultats électoraux
Élections cantonales
Pour la première fois le PNS participe à l'élection du Grand Conseil vaudois du . Il réalise son meilleur résultat dans le sous-arrondissement d'Yverdon où il obtient 0,89 % des suffrages (2 548 voix). 853 suffrages (0,40 %) sont obtenus dans le sous-arrondissement de Vevey et 704 (0,13 %) dans celui de Lausanne-Ville. Il ne présenta des candidats que dans ces seuls trois sous-arrondissements[9].
Élections fédérales
Dans le canton de Vaud, le PNS participe pour la première fois aux élections fédérales du et obtient 0,08 % des suffrages (2 389 voix). Philippe Brennenstuhl était candidat unique sur la liste[10].
Aux élections au Conseil national du [11], la liste obtient 0,45 % (14 249 suffrages). La liste comportait cette fois quatre candidats (Philippe Brennenstuhl, Jérémy Oguey, David Rouiller, Stéphane Creutzberg-Bernheim)[12].
En 2019, le PNS présente à nouveau une liste dans le canton de Vaud pour les élections au Conseil national. La liste comprend 11 candidats, dont 4 sont établis dans le Canton de Fribourg, la loi fédérale autorisant ce cas de figure[13]. La liste obtient 484 bulletins[14].
↑Guy Parmelin, réponse à l'heure des questions no 16.5301 de Cédric Wermuth du « Assiste-t-on à la mise en place d'une organisation paramilitaire d'extrême droite sans réaction aucune des autorités ? » [lire en ligne (page consultée le 20.4.2024)]