Anne-Catherine Lyon
Anne-Catherine Lyon, née le à Lausanne, est une personnalité politique suisse, membre du parti socialiste. BiographieNée d'une mère anglaise, Anne-Catherine Lyon est l'aînée d'une fratrie de trois enfants (une sœur née en 1966 et un frère en 1969)[1]. Après avoir suivi toute sa scolarité à Lausanne, elle entame des études à l'université de Lausanne, où elle obtient une licence en droit en 1985. Elle séjourne ensuite plus d'un an au total à New-York, et fait un tour du monde[1]. Elle passe ensuite son brevet d'avocat à Genève et décroche une licence spéciale en droit européen à l'Université libre de Bruxelles[2]. Elle est successivement greffière ad hoc au Tribunal du district de la Broye, juriste à mi-temps auprès de l'Office cantonal des étrangers, puis avocate et assistante de recherche à partir de 1992. De 1997 à 1999, elle est secrétaire générale du Département de la sécurité et de l'environnement du canton de Vaud[1]. Anne-Catherine Lyon a joué au volleyball en ligue nationale A et a participé à plusieurs marathons, dont celui de New-York à trois reprises[3], la première fois en 2002[1]. Parcours politiqueC'est à la suite du vote du 6 décembre 1992 sur l'adhésion de la Suisse à l'Espace économique européen qu'elle décide de véritablement s'engager en politique[1]. Candidate au Conseil national en 1995 au sein du mouvement « Renaissance Suisse-Europe », elle est élue à l'assemblée constituante du canton de Vaud en 1999 puis rejoint le parti socialiste en 2000. Elle est ensuite élue en 2002 conseillère communale lausannois pour quelques mois. Conseil d'ÉtatLe , elle est élue au second tour au Conseil d'État avec le deuxième meilleur score (51,69 % des voix)[4] et prend la tête du département de la Formation et de la Jeunesse. Elle est réélue pour un deuxième mandat le 1er avril 2007, au second tour avec 57,55 % des voix[5], puis pour un troisième mandat le 1er avril 2012, à nouveau au second tour avec 50,04 % des voix[6]. En 2016, elle renonce finalement à demander une dérogation de son parti pour se porter candidate à un quatrième mandat au gouvernement après avoir échoué à obtenir un préavis favorable du comité directeur[7],[8]. Elle est remplacée par Cesla Amarelle, élue le . En juin 2017, le Conseil d'État la nomme présidente du futur Musée cantonal des beaux-arts de Lausanne, mais elle renonce à cette fonction en août de la même année sur fond de polémique de possibles conflits d'intérêts[9],[10]. Retour en politiqueEn , elle annonce être candidate au Conseil national pour les élections d'automne 2023[11]. Elle n'est cependant pas retenue sur la liste officielle des candidats de son parti lors du congrès organisé le [12],[13]. Autres mandatsElle est présidente de la section lausannoise de l'Association de défense et de détente des retraités (AVIVO)[14]. Depuis 2024, elle copréside avec Béatrice Métraux l'AVIVO Suisse[15]. Notes et références
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