Élection présidentielle comorienne de 2010
L'élection présidentielle comorienne de 2010 se tient les dimanches et , pour élire le nouveau président de l'union des Comores. Le président sortant, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, élu en 2006, ne peut pas se représenter. Ikililou Dhoinine est élu président de l'union des Comores à l'issue du second tour avec 60,91 % des voix et est le premier citoyen originaire de Mohéli à occuper cette fonction. ModalitésLe président de l'union des Comores est élu pour un mandat de quatre ans. La présidence de l'Union est tournante[1] : tous les quatre ans, une île propose des candidats pour l'élection, le premier tour pour les sélectionner étant réservé à l'île en question, qui est en 2010 Mohéli. De ce fait, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi qui est originaire d'Anjouan ne peut pas se présenter lors de ce scrutin. Le premier tour est réservé à la population de Mohéli[2]. Les trois candidats ayant obtenu le plus grand nombre de voix peuvent se présenter au second tour ouvert à tous les électeurs du pays. Celui qui remporte le plus grand nombre de suffrages est élu. Le président sortant doit quitter le pouvoir avant le [1]. En parallèle de cette élection se déroule l'élection des gouverneurs des îles de l'Union[1]. CandidatsDix candidats se présentent à l'élection présidentielle de 2010[3] :
Déroulement du scrutinFinancementLes Comores ont des difficultés à réunir les fonds nécessaires à l'organisation de l'élection. Mourad Taiati, diplomate tunisien de l'Union africaine, estime le budget à 2,8 millions d'euros. Le gouvernement comorien, l'Union européenne, la Ligue arabe, l'Organisation internationale de la francophonie, le Programme des Nations unies pour le développement et la France sont les principaux contributeurs[4]. Premier tourLe premier tour, qui constitue une primaire présidentielle à Mohéli, se déroule le [1]. Ikililou Dhoinine, Mohamed Saïd Fazul et Bianrifi Tarmidhi sont d'abord annoncés comme participants au second tour, mais la Cour constitutionnelle annule les résultats d'un bureau de vote où a été constaté des anomalies. Par conséquent, Bianrifi Tarmidhi cède sa place à Abdou Djabir[5]. Les observateurs internationaux notent « quelques manquements » lors de ce premier tour[6]. Second tourLe second tour, ouvert à tout l'électorat de l'union des Comores, se déroule le [1]. Ikililou Dhoinine est élu président de l'union des Comores à l'issue du second tour avec 60,91 % des voix[7]. L'opposition dénonce un nombre important de fraudes, notamment sur l'île d'Anjouan[6]. Saïd Larifou, bras droit du candidat Mohamed Saïd Fazul, parle de « coup d'État électoral », et les observateurs internationaux (Union africaine, Ligue arabe, Organisation internationale de la francophonie et Organisation de la Conférence islamique), déclarent qu'il s'agit d'un « scrutin libre et transparent malgré certaines irrégularités »[8]. Résultats
Notes et références
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