Église Notre-Dame-du-Rosaire de Saint-Maur-des-Fossés
L’église Notre-Dame-du-Rosaire est une église située dans la commune de Saint-Maur-des-Fossés en Île-de-France (France)[1]. HistoriqueLa première commission pour l'érection d'une chapelle au Parc-Saint-Maur est constituée en 1874[2]. Les démarches administratives en vue de la construction de la chapelle eurent lieu dans un contexte anticlérical, tant au niveau national que local[3]. Le , la Compagnie des chemins de fer de l'Est signe une promesse de vente sous seing privé de deux terrains pour construire une église et un presbytère au Parc-Saint-Maur[4]. Les souscriptions publiques permettent de commencer les travaux en 1886. La pose de la première pierre a lieu en . La fabrique obtient un vote favorable du conseil municipal pour l'ouverture de la chapelle, après trois séances les , et [5]. La demande de la fabrique est confirmée par un décret du , signé par Félix Faure. Le , l'achat officiel du terrain est signé[6]. Le nom de Notre-Dame-du-Rosaire est choisi, comme pour des dizaines de paroisses de la banlieue de Paris construites à cette époque, à la suite d'une grande dévotion à la Vierge et de la célébration du Rosaire : entre 1883 et 1896, le pape Léon XIII a publié neuf encycliques sur ce thème[7]. L'ouverture de la chapelle a lieu au printemps 1896. À cette date, Notre-Dame-du-Rosaire n'est encore qu'une chapelle qui dépend de l'église paroissiale Saint-Nicolas, seule paroisse à Saint-Maur, et dont dépendent aussi la chapelle Saint-Hilaire et la chapelle d'Adamville[7]. Dès 1899, une pétition est signée par le plus d'habitants possible et envoyée à l'archevêque pour demander la transformation de la chapelle en église paroissiale. Les autres chapelles de Saint-Maur font de même. La municipalité s'y oppose[8]. Finalement, c'est à la suite de la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905 que le cardinal Richard est libre de diviser la paroisse de Saint-Maur en quatre paroisses indépendantes. Le , la paroisse de Saint-Maur est officiellement coupée en quatre. Notre-Dame-du-Rosaire devient une église paroissiale[9]. Lé a lieu le baptême de la cloche par le cardinal Dubois, archevêque de Paris, ainsi que la bénédiction des nouvelles travées et des voûtes[10]. On entreprend la construction d'un nouveau centre paroissial, dont la première pierre est posée le , et qui est inauguré le en présence des autorités civiles et de Mgr de Provenchères, évêque de Créteil[11]. En 1990, des travaux importants de rénovation de l'intérieur de l'édifice sont réalisés, qui nécessitent la fermeture de l'église pendant six mois : les salles d'accueil sont repensées, des tableaux d'affichage sont installés à l'entrée, le chœur retrouve son niveau d'origine, le ravalement intérieur est réalisé ainsi qu'un nouvel éclairage, un nouveau chauffage, une nouvelle sonorisation. Un oratoire est créé à la place de l'ancienne sacristie[12]. Le , Mgr Daniel Labille, évêque de Créteil, procède à la consécration de l'église, à l'invitation du père Stéphane Aulard[13]. En 2013, deux nouvelles cloches sont installées à la place de l'ancienne cloche défectueuse, et sont bénites le par Mgr Michel Santier, évêque de Créteil[14]. OrgueL'orgue Hammer, béni en , a été inauguré le par six organistes, notamment Véronique Aas du Rieux (organiste titulaire) et Éric Lebrun et Pierre Pincemaille, professeurs au Conservatoire de Saint-Maur-des-Fossés[15]. Notes et références
Voir aussiBibliographie
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