Bien qu'issue de la peinture orientaliste, c'est une école de peinture contemporaine qui s'étend sur près de 40 ans, avec deux périodes très différentes :
Le peintre Armand Assus, un des chefs de file de cette école a été de ceux qui ont fait le lien entre peinture et littérature, ami proche d'Emmanuel Roblès et d'Albert Camus qui répétait avec sa troupe dans son atelier qui plus tard deviendra un des lieux de la résistance à Alger
On a pu dire, à juste titre (cité in Albert Camus et le monde de l'Art), que « à un orientalisme rêvé les Artistes d'Algérie opposent un orientalisme vécu » (Élisabeth Cazenave). L'on peut dire de même que l'École d'Alger est l'expression artistique accomplie d'un patrimoine culturel commun et indivisible à l'Algérie et à la France.
↑À ne pas confondre avec l'École d'Alger en littérature, ni avec l'École d'Alger (École Orientaliste) au sens large qui va, pour certains, de 1870 à 1962.
↑Françoise Garcia, Dalila Mahammed-Orfali, Marion Vidal-Hué...[et al.], L'Ecole d'Alger, Bordeaux, Musée des Beaux--Arts de Bordeaux, , 227 p. (ISBN978-2-902067-34-3)
Annexes
Bibliographie
Albert Camus et le monde de l'Art, Élisabeth Cazenave, Éditions Atelier FOL'FER - Association Abd el Tif, , (ISBN978-2-35791-003-4), et,
La Villa Abde-el-Tif, un demi-siècle de vie artistique en Algérie, 1907-1962 Éditions les Abdel Tif, 1998.
Une École d'Alger ?, Marion Vidal-Bué, in Extraits de "Alger et ses peintres", revue Algérie-Littérature no 47-48 janvier