Dans la colonie d'Algérie française, vingt-six députés sont à élire. Le gouvernement provisoire applique le même calcul qu'en métropole pour les citoyens français d'Algérie, ce qui leur donne treize députés à élire. Ce résultat détermine également le nombre de députés pour les Non-Citoyens (population dites indigènes).
Ce procédé ne tient pas compte de la grande différence démographique entre les deux collèges et encore moins de la population générale. Les femmes non-citoyennes sont de plus exclus du vote[1].
↑LEFEUVRE, Daniel, « 1945-1958 : un million et demi de citoyennes interdites de vote ! », Clio. Femmes, Genre, Histoire, Éditions Belin, no 1, (ISSN1252-7017, DOI10.4000/clio.524, lire en ligne, consulté le ).
↑ abcde et fRaoul Husson, Élections et référendums des 21 octobre 1945, 5 mai et 2 juin 1946 : Résultats par département et par canton, Le Monde, , 287 p.