Parti républicain et social de la réconciliation française
Le Parti républicain social de la réconciliation française (PRSRF) ou Réconciliation française (RF) est un parti politique français, classé à droite sur l'échiquier politique. Il est fondé en 1945 par d'anciens membres du Parti social français (PSF), pour tenter de remplacer et de prolonger ce parti dissous et par fidélité à son chef, le colonel de La Rocque, décédé en 1946. HistoireLe parti a été fondé suivant les instructions de La Rocque, alors en résidence surveillée[2]. Il est déclaré à la préfecture de police le [3] et ses statuts sont déposés le [4]. Il donne un meeting à Paris en , avec 12 000 personnes[5]. Il est présidé à l'origine par Christian Renaudin, qui n'avait pas fait parler de lui jusqu'alors, puis, de [6] à 1959[7], par André Portier, un ancien collaborateur de La Rocque, qui a été en 1937 le président du conseil d'administration du Petit Journal, le quotidien du PSF, puis son vice-président quand La Rocque accéda à la présidence en [8]. Sous l'impulsion de Pierre de Léotard, le PRSRF participa au Rassemblement des gauches républicaines (RGR)[9] tout en cherchant à conserver son autonomie, avant de disparaître définitivement après son congrès de l'année 1959[7]. Ses membres se disperseront dans la mouvance des indépendants (CNIP, etc.). Selon son principal animateur, Pierre de Léotard, « le Parti Républicain et social de la Réconciliation Française existait. Il était plus par ce qu'on croyait qu'il était – successeur du PSF avec ses 800.000 adhérents – que par ce qu'il représentait réellement. C'était une force d'appoint et d'intervention non négligeable, ce n'était plus un parti de masse. Nous avions à peu près partout des délégués et des militants, mais peu de notables et encore moins de jeunes. La relève ne se faisait pas »[10]. En ont été membres[11] Pierre de Léotard, directeur du bureau politique du parti et député R.G.R. (apparenté radical) de la Seine à partir de 1951, deux anciens membres du comité exécutif du PSF, vice-présidents du parti - Joseph Levet, qui a été délégué régional des Croix de feu pour la Normandie, président des fédérations d'Ile-de-France et de Normandie du PSF, administrateur du Petit Journal et directeur des services de diffusion de la presse du PSF, et André Voisin, conseiller municipal de Paris -, ainsi que Aimé Paquet, ancien Volontaire national et ancien du PSF, député paysan de l'Isère à partir de 1951, Guy Petit, député de Biarritz puis sénateur, ancien Volontaire national également, ancien vice-président et délégué à la propagande du PSF pour le Pays basque, Jean Pupat, député paysan de la Loire, Roland Boscary-Monsservin, député indépendant de l'Aveyron, Joseph Dixmier, député du Puy-de-Dôme, Philippe Olmi, député des Alpes-Maritimes, Michel Jacquet, député de la Loire, Eugène-Gaston Pébellier, député de la Haute-Loire à partir de 1953 et ancien parlementaire PSF, Joseph Nicol, conseiller municipal de Lyon, conseiller fiscal et président de la fédération du Rhône, qui ont participé aux congrès du parti[12]. Notes et références
Voir aussiSourcesArticles liésLiens externes
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