Zacharie AstrucZacharie Astruc Portrait de Zacharie Astruc par Félix Bracquemond (vers 1865 ; eau-forte, collection de la New York Public Library).
Zacharie Astruc né le à Angers et mort le à Paris, est un critique d'art, poète, peintre, sculpteur et collectionneur français. BiographieZacharie Astruc naît le à Angers, en Maine-et-Loire. En 1851, âgé de 18 ans, il commence à Lille une carrière de journaliste, en rédigeant pour la presse locale (L'Abeille lilloise et L'Écho du Nord[1]). Dès 1852, il gagne Paris et s'oriente vers la critique d'art, publiant son premier essai en 1859, Les Quatorze Stations du Salon (préfacé par George Sand et postfacé par Victor Hugo). Il se lie avec de nombreux artistes, principalement dans le mouvement réaliste : Henri Fantin-Latour, Alphonse Legros, Édouard Manet... Il forge en particulier une relation solide avec le Carolus-Duran (qui est d'ailleurs son colocataire parisien en 1855, lorsque le peintre lillois arrive à Paris[2]). Astruc participe activement à la vie culturelle parisienne de la deuxième moitié du XIXe siècle, se posant en partisan d'un renouveau vers une peinture plus moderne. En 1867, avec neuf autres artistes, il fonde la Société japonaise du Jinglar, visant à promouvoir le mouvement du japonisme. Zacharie Astruc commence une carrière picturale à la fin des années 1860, tout d'abord comme peintre (principalement des aquarelles) puis progressivement comme sculpteur. À partir de 1869, il expose quasiment tous les ans au Salon de peinture et de sculpture (et, après 1880, à son successeur, le Salon des artistes français). Comme critique, il défend les futurs peintres impressionnistes et participe comme artiste à la Première exposition des peintres impressionnistes en 1874 (il ne participe cependant à aucune édition ultérieure). En parallèle, dès la fin des années 1850, Astruc est un collectionneur d'art. En 1878, la vente d'une partie de sa collection à l'hôtel Drouot en fait apparaître l'éclectisme : peintures classiques (écoles française, espagnole, anglaise, flamande et hollandaise), peintures contemporaines, art japonais, sculptures, meubles, etc.[1],[3] Zacharie Astruc meurt le à Paris. Il est enterré au cimetière du Montparnasse (22e division) ; son tombeau est l'œuvre du sculpteur Raymond Sudre[4]. DistinctionsŒuvresParmi les œuvres de Zacharie Astruc dans les collections publiques françaises, on peut citer :
Publications
PortraitsDe nombreux peintres ont peint le portrait de Zacharie Astruc, comme Frédéric Bazille, Félix Bracquemond, Carolus-Duran, Fernand Desmoulin, Henri Fantin-Latour, Alphonse Legros, Édouard Manet, James Whistler. Fantin-Latour le fait figurer sur son tableau, Un atelier aux Batignolles (1870, Paris, musée d'Orsay), où il est assis à côté de Manet[8]. Notes et références
AnnexesBibliographie
Articles connexes
Liens externes
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