Zénobe Alexis de Lespinay

Zénobe Alexis de Lespinay
Illustration.
Fonctions
Député français

(8 ans et 1 mois)
Élection 8 mai 1898
Réélection 27 avril 1902
6 mai 1906
Circonscription Vendée
Législature VIIe, VIIIe et IXe (Troisième République)
Prédécesseur Louis Marchegay
Successeur Daniel Lacombe
Maire de Chantonnay

(10 ans)
Prédécesseur Charles Pillaud
Successeur Clément Ouvrard
Conseiller général de la Vendée

(14 ans)
Circonscription Canton de Chantonnay
Prédécesseur Aristide Daniel-Lacombe
Successeur Clément Ouvrard
Biographie
Nom de naissance de Lespinay
Date de naissance
Lieu de naissance Chantonnay
Date de décès (à 52 ans)
Lieu de décès 7e arrondissement de Paris
Nationalité Drapeau de la France France
Famille Arrière-petit-fils de Alexis Louis Marie de Lespinay
Petit-neveu de Louis-Armand de Lespinay

Zénobe Alexis de Lespinay ( à Chantonnay - à Paris 7e) est un homme politique français des XIXe et XXe siècles.

Biographie

Zénobe de Lespinay nait en Vendée, dans le manoir familial de Chantonnay, le . Il est issu d'une vieille famille noble de Bretagne (Jean de Lespinay, trésorier de Bretagne au XVe siècle), monarchiste puis ralliée à l'Empire, qui compte un marquis de Lespinay député en 1811 et le général baron de Lespinay (1789-1869), baron de l'Empire en 1814, maréchal de camp en 1827 et grand officier de la Légion d'honneur.

Après ses études, Zénobe Alexis se consacre à la gestion de ses propriétés rurales et de sa fortune mais accepte, sous la IIIe République, la mairie de Chantonnay avant d'être élu conseiller général.

Il est membre de la Société des agriculteurs de France. En 1898, il achève la construction du château de la Mouhée à Chantonnay où il réside à partir de cette date avec son épouse Marie-Thérèse Benoist d'Azy, historienne auteur de nombreux livres sur l'histoire Lespinay et d'une longue chronique de sa vie en Vendée dans les châteaux en ce temps-là.

Aux élections générales du , il se présente comme candidat conservateur contre Louis Marchegay, député sortant républicain qu'il bat au premier tour de scrutin par 9 347 voix contre 8 688 sur 18 499 votants et 21 492 inscrits.

Siégeant parmi les membres de la droite conservatrice, Lespinay appartient à la commission du commerce et de l'industrie.

Il intervient en 1901 pour demander une amélioration du statut des agents des haras nationaux et dépose une proposition de loi tendant a indemniser les victimes de l'orage du à La Roche-sur-Yon.

Aux élections générales du , il se représente et l'emporte sur son adversaire républicain, Foy, par 10 896 voix contre 7 994 sur 19 308 votants et 21 607 inscrits.

Il appartient aux commissions de l'agriculture et du commerce et intervient, lors de la discussion du budget de l'Instruction publique de 1903, sur le fonctionnement des pensionnats des écoles primaires supérieures de garçons.

Le , de nouveau candidat, il est encore élu par 10 350 voix sur 19 369 votants et 22 344 inscrits contre 9 428 suffrages à son adversaire républicain, Daniel Lacombe, qui devait pourtant bientôt lui succéder.

En effet, le marquis de Lespinay meurt à l'âge de 52 ans, le à Paris.

Vie familiale

Zénobe Alexis est le fils cadet de Charles Alexis (, château du Pally, Chantonnay - , château de la Mouée, Chantonnay), marquis de Lespinay, marié le (Chantonnay) avec Alexandrine Eugénie Le Bœuf de Saint-Mars (, Chantonnay - , Château de la Mouée, Chantonnay).

Son frère aîné, Calixte ( - , Bourg (Ain)), meurt sans alliance.

Le marquis de Lespinay épouse le (Paris VIIe) Louise Marie Thérèse Benoist d'Azy (, Fourchambault - , Chantonnay), fille de Pierre Paul Ernest, comte Benoist d'Azy et de Claire Mélanie Jaubert. Ensemble, ils eurent :

La descendance de Zénobe Alexis de Lespinay compte parmi familles subsistantes de la noblesse française et de la noblesse d'Empire. La branche aînée porte le nom patronymique de « de Lespinay », tandis que la branche cadette porte le nom patronymique de « de L'Espinay ».

Fonctions

Titres

Distinctions

« Armes des Lespinay et L'Espinay : D'argent, à trois buissons d'épines de sinople posées deux et une. Devise : sequamur quo fata vocant[1],[2],[3] »

Armes parlantes. (espinay ⇔ épines).

Notes et références

  1. Armorial de J.B. Rietstap - et ses Compléments
  2. Société archéologique de Touraine, Mémoires de la Société archéologique de Touraine, vol. 18, La Société, (lire en ligne)
  3. Jean Marie Hippolyte d’Arlot, comte de Saint-Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, Éditions H. Daragon, , 415 p. (lire en ligne), page 366

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes