Yves Bigot grandit à Saint-Tropez, où ses parents se sont installés à sa naissance, et à laquelle il consacre un livre[1]. Passionné de musique, il ouvre un magasin de disques (Disque Import) à Saint-Tropez en , à 17 ans, juste après avoir été émancipé « avec droit de faire du commerce ». Il pratique le foot au sein de l'Union Sportive Tropézienne, et est remarqué par les sélectionneurs du centre de formation de l'AS Monaco. C'est par le biais de la musique qu'il arrivera sur le Rocher, comme assistant de Christian Geldreich qui travaille à RMC et avec lequel il est associé au sein de ses magasins de disques à Saint-Tropez et à Nice.
Côté presse écrite, il collabore régulièrement au journal Libération (où il tient notamment chaque semaine, entre 1988 et 1992, la chronique "Stop 50") et fait partie du comité de rédaction de l'édition française du magazine Rolling Stone. Il signe également des articles dans Guitare et Claviers, Rock & Folk, L'Obs, Le Journal du dimanche, etc..
Il est nommé directeur de la programmation musicale de France Inter en 1990, où il anime également des émissions comme France Interview et Stop 50.
En , Yves Bigot est nommé directeur général adjoint de Fnac Music Production, avant de rejoindre Phonogram France (devenu Mercury France) dont il assure la direction générale entre 1994 et 1997. Il est Président des Victoires de la musique en 1998.
Après un court passage par la radio Sport OFM, Yves Bigot arrive à France 2 en 1998 en qualité de directeur de l'unité variétés, jeux et divertissements. Il devient en directeur des programmes de la chaîne.
Patrick de Carolis, nommé PDG de France Télévisions en , le nomme alors directeur général adjoint, chargé de l'antenne et des programmes de France 4.
En septembre 2010, il devient directeur des programmes de la radio RTL. Le , il est nommé directeur général de TV5 Monde[2], il prend ses fonctions le [3].
En mai 2024, apprenant par Rachida Dati qu'il ne serait pas reconduit à la fin de son mandat, il annonce démissionner de son poste de PDG de TV5 Monde dès le mois suivant[5].
Ouvrages
Stop 50 la Chronique des Tubes de Libération, La Sirène, 1993
↑« Contrairement à ce qu'affirmait une courte biographie promotionnelle conçue par un rédacteur publicitaire d'Europe 1 lorsque j'y étais une starlette rock et foot au début des années 1980, je ne suis pas "né à Saint-Tropez" (...) Mais si j'ai pu prétendre être "né à Saint-Tropez", c'est que, à peine rentré de la clinique et pour les années qui allaient suivre, j'y ai grandi, vécu, aimé et été aimé, déconné, nagé (...) » in La folle et véridique histoire de Saint-Tropez, Grasset, 1998.