Yasmine AmhisYasmine Amhis Yasmine Amhis au CERN en 2022
Yasmine Amhis est une physicienne franco-algérienne, née en 1982 à Alger. BiographieYasmine Sara Amhis est née à Alger (Algérie) en 1982. Elle est la petite-fille de la poétesse et femme de lettres algérienne Djoher Amhis-Ouksel[1]. ÉtudesAprès avoir passé son baccalauréat en Algérie, Yasmine Amhis poursuit dès 1999 des études universitaires en France. À la suite de l'obtention de son mastère 2 à l'Université Paris-Sud à Orsay, Yasmine Amhis obtient en 2006 une bourse de thèse qui lui permet de travailler sur l’expérience LHCb dans le laboratoire IJCLab Orsay sous la direction de Marie-Hélène Schune et Jacques Lefrançois[2]. Elle passe son habilitation à diriger les recherches en 2020 sur les études de baryons beaux dans LHCb[3]. Carrière scientifiqueSon doctorat achevé, elle s’expatrie en Suisse avec un contrat postdoctoral de trois ans à l’École polytechnique fédérale de Lausanne. En 2012, Yasmine Amhis réussit le concours d’entrée du CNRS et est affectée dans le laboratoire où elle a effectué sa thèse. Son parcours universitaire remarqué est édité par Campus France, France Alumni, en 2017[4]. En avril 2022, elle est élue au poste de coordinatrice de la physique de l'expérience LHCb du CERN[5]. TravauxYasmine Amhis a consacré l'entièreté de sa recherche aux thématiques liées aux baryons beaux dans l'expérience LHCb, illustré par des articles de revue rédigés en 2017[6] et en 2022[7]. Ces travaux sont couronnés en 2016 par le prix Jacques-Herbrand décerné par l'Académie des sciences[8]. Reconnue pour son engagement et son expertise dans l'expérience LHCb, elle est élue en avril 2022 à un poste clé et stratégique : coordinatrice de la physique d'une collaboration de plus de 1000 scientifiques[5]. Elle participe aussi aux travaux de la collaboration HFLAV[9]. EngagementsDéveloppement des sciences en AfriqueYasmine Amhis, originaire d'Algérie et attachée au développement des sciences dans son pays et son continent d'origine, s'engage dans le projet de « Stratégie africaine pour la physique fondamentale et appliquée » (ASFAP) fondé en 2020[10],[11] par, entre autres, Fairouz Malek et Ketevi Assamagan (en) . Elle a coordonné le groupe chargé de la stratégie en physique des particules et astroparticules[12] jusqu'en 2022. Mediation scientifique et artistiqueYasmine Amhis a du goût et du talent pour transmettre les sciences au public. Violoncelliste, élève au Conservatoire à rayonnement départemental (CRD) de Paris-Saclay, dans la classe de Thalie Michalakakos[13], elle propose de faire se rencontrer la physique des particules et la musique. Autour d’extraits d’œuvres musicales et de vidéos en 3D, Yasmine Amhis s'associe avec le quatuor DoniSSi[14] (en résidence au CRD Paris-Saclay) pour mettre en valeur le contexte orcéen si spécifique de la recherche scientifique avec le concept du temps chez les musiciens et les compositeurs[15]. Elle participe aussi à « la nuit des temps »[16] organisée par la société française de physique et à des articles de vulgarisation scientifique dans des magazines de science[17],[18]. Publications scientifiquesYasmine Amhis est l'autrice ou la co-autrice de plus de 600 articles, dont la plupart dans le cadre de l'expérience LHCb. Parmi l'ensemble de ces articles, 14 ont été cités plus de 500 fois[19]. DistinctionsSes travaux sont couronnés en 2016 par le prix Jacques-Herbrand décerné par l'Académie des sciences[4],[8]. Notes et références
AnnexesArticles liésLiens externes
|