La wilaya est issue de l'ancien département français d'Oran, conservé à l'indépendance et transformé en wilaya par l'ordonnance de 1968. Mais dès 1963, l'arrondissement d'Oran passe de 26 à 11 communes :
Oran, Mers El Kébir (Ain El Turk, Bou-Sfer, El Ançor), Arzew (Saint Léonie, Damesme), Misserghin, Bou-Tlélis, ES-Sénia (Valmy, Sidi Chami), Sainte Barbe du Tlélat (Tafraoui, Mangin), Saint Leu (Port aux Poules), Arcole (Assi Ameur, Assi Ben Okba, Assi Bou Nif), Saint Louis (Legrand, Fleurus), Saint Cloud (Renan, Kléber)
1974
Elle acquiert sa forme définitive à l'issue du redécoupage de 1974, quand lui furent détachés les daïras de Sidi Bel-Abbès, Aïn Témouchent et Tlélagh, territoires qui formèrent alors la wilaya de Sidi-Bel-Abbès et les daïras de sig et de Mohammadia qui feraient partie de la wilaya de Mascara.
1984
Lors du dernier découpage de 1984, la wilaya repasse de 11 à 26 communes, les anciennes communes d'avant l'indépendance sont recréées sauf celle de Assi Ameur et une nouvelle est créée, celle de Aïn El Kerma.
Organisation de la wilaya
Depuis le dernier redécoupage administratif de 1984, la wilaya d'Oran est divisée en neuf daïras, sur lesquelles se répartissent 26 communes.
La population de la wilaya d'Oran est de 1 454 078 habitants selon le recensement de 2008[3]. 6 communes dépassaient alors la barre des 50 000 habitants[21] :
La pyramide des âges[3] met en avant une importante population jeune : 42,3% de la population a moins de 20 ans et 62,6% est âgée de moins de 30 ans. Le nombre de nouvelles naissances au est de 41 230[24].
La pyramide des âges montre une diminution des naissances à partir de 1993, sans qu'il soit possible de déterminer si la cause en est la guerre civile algérienne, un appauvrissement de la population ou un meilleur contrôle des naissances.