L'Hypogée de Ħal Saflieni est une grande structure creusée dans le sol vers 2500 av. J.-C. sur l'île de Malte, découverte en 1902. L'hypogée fut peut-être d'abord un sanctuaire. Il devint une nécropole à l'âge du bronze.
On a trouvé les dépouilles d'environ 7 000 personnes, enterrées dans une substance à base de latérite, lors des fouilles entreprises par Sir Themistocles Zammit, au début du XXe siècle.
Il ne subsiste aujourd'hui que six crânes, entreposés dans deux boîtes au Musée National d'Archéologie de Malte. Nul n'a la moindre idée de ce qui est arrivé aux autres ossements. Ils ont tout bonnement « disparu » selon les responsables officiels du musée.
Ils sont bizarrement allongés : dolichocéphaliques est le terme exact.
Comino (Maltais: Kemmuna) est la troisième île (par superficie) de l'archipel maltais. Elle est située entre Malte et Gozo, les deux autres îles habitées de l'archipel. Son nom vient du mot cumin (kemmuna en maltais), une des rares plantes qui parvienne à croître sur un sol aride. Elle ne compte qu'une poignée de résidents permanents (un policier, un curé et deux gardiens) et son point de chute le plus fréquent est le luxueux hôtel Blue Lagoon. Aujourd'hui, Comino est un sanctuaire animalier et une réserve naturelle. Administrativement elle fait partie de la municipalité de Għajnsielem, dans le sud-est de Gozo.
L’ordre souverain de Malte est une organisation catholique souveraine à vocation humanitaire, créée au milieu du XIe siècle par des Latins originaires d'Amalfi du monastère Saint-Jean-l'Aumônier à Jérusalem.
Tour à tour installé à Jérusalem, Chypre, Rhodes, Malte et enfin Rome depuis 1834, cet ordre, à la fois religieux et militaire, est depuis sa création tourné vers les pauvres et les malades en vertu de la première règle de l'Ordre. Néanmoins, au cours de sa longue existence, il fut aussi un des principaux remparts de l'Occident chrétien avant de développer à partir de la Renaissance, un savoir médical envié toujours à la pointe de la technologie et qui reste encore à l'heure actuelle mondialement reconnu.
Ses actions humanitaires actuelles restent principalement tournées vers la pauvreté. L’Ordre est également très actif dans le lutte contre la lèpre et plus globalement les soins médicaux ; de plus, on peut noter l'existence de missions ponctuelles de secourismes d'urgence lors de catastrophes naturelles ou d'aide humanitaire envers les réfugiés lors de conflits armés, ce qui assure actuellement sa présence dans plus de 120 pays à travers le monde.
Sleeping Lady of Malta (statuette de déesse de la fertilité) au Musée national d'archéologie de La Valette à Malte
Les connaissances concernant la Préhistoire de Malte sont assez développées car l’archipel maltais a livré d'abondants vestiges de la présence humaine durant l'époque préhistorique et notamment les plus anciennes constructions monumentales au monde, classées au patrimoine mondial de l’Unesco.
Premier alphabet de Mikiel Anton Vassalli publié dans Alfabeto maltese en 1788.
L’alphabet maltais est l’alphabet utilisé pour écrire le maltais. C’est le seul exemple qui soit basé sur l’alphabet latin moderne et qui permette de transcrire une langue sémitique. Pour cela, il comprend, en plus, des lettresdiacritées qui l’enrichissent, afin d’exprimer le plus correctement possible les phonèmes aux sonorités et intonations sémitiques.
Il a fallu environ deux siècles et plus de douze versions différentes pour que l’alphabet actuel soit finalement fixé officiellement le 1er janvier 1934. La création de cet alphabet était indispensable pour permettre à la langue maltaise de ne plus être seulement une langue parlée. Cette entreprise s’est heurtée à de nombreuses difficultés d’ordre technique, pour adapter un alphabet latin à une langue sémitique. D’ordre politique, car sur le terrain de l’alphabet s’affrontent les indépendantistes maltais, les partisans de l’irrédentisme italien, et l’occupant anglais. Et enfin, les religions et les civilisations s’opposent aussi sur ce sujet, certains n’acceptant pas de reconnaître l’origine arabe de la langue. Cette création est due surtout à la volonté d’un petit nombre de lettrés maltais.
L'origine de la langue est l'arabeifriqiyenrelexifié à partir de superstratssicilien et italien, dans une moindre mesure français et plus récemment anglais. En raison de son origine arabe, le maltais est classé comme langue sémitique. Dans le passé, il a été considéré, la mythologie politique aidant, comme étant d'origine phénico-carthaginoise et non d'origine arabe, mais cette théorie est aujourd'hui abandonnée.
Trois grandes périodes peuvent être distinguées dans l'évolution de la langue maltaise : le maltais sémitique ou arabe maltais, jusqu'à l'expulsion des Arabes de Malte, le maltais ancien, jusqu'à l'officialisation d'un alphabet, d'une orthographe et d'une grammaire en 1934, et le maltais moderne parlé aujourd'hui dans les îles. Il est possible de remarquer au XXIe siècle l'apparition d'un maltais relâché, le maltish, sorte de pidgin de maltais et d'anglais.
Le maltais est devenu une des langues officielles de Malte en 1934, à côté de l'anglais, quand l'usage officiel de l'italien a été abandonné. Aujourd'hui le nombre de locuteurs est estimé à 500 000, dont 400 000 résidant à Malte. Les milliers d'émigrés maltais en Australie, au Canada, à Gibraltar, en Italie, au Royaume-Uni et aux États-Unis pratiquent cette langue en famille.
La langue maltaise n'était traditionnellement pas écrite, l'écriture se faisant en italien. Le plus ancien document connu en maltais est « Il-Kantilena », un poème du XVe siècle écrit par Pietro Caxaro.