Vitraux de la cathédrale de ReimsVitraux de la cathédrale de Reims
Les vitraux de la cathédrale Notre-Dame de Reims constituent un ensemble de verrières anciennes et modernes qui décorent les fenêtres de la cathédrale Reims HistoireAccidents au XIV et XVI sièclesLes incendies de la toiture en 1481 ou celui des orgues vers 1600 détruisent de nombreux vitraux d’origine[1]. Destruction volontaire au XVIII siècleLes vitraux des fenêtres basses sont remplacés par des vitres blanches pour apporter plus de clarté dans l'édifice[2]. Sous l’influence des Lumières, une partie de la société rejetait l’excès de symbolisme religieux. Une architecture baignée de lumière naturelle reflétait un environnement plus rationnel et fonctionnel. Les vitraux anciens étaient parfois jugés trop coûteux à restaurer ou à entretenir, d’où une volonté de simplifier les structures et de poser des verrières blanches. Première Guerre mondialePeu avant les bombardements les plus destructeurs, en 1914, certaines parties des vitraux médiévaux avaient été démontées et transférées vers des lieux plus sûrs, notamment dans des caves ou des abris souterrains à proximité de Reims. Ce type d’initiative visait à préserver les pièces les plus précieuses. En septembre 1914, un incendie ravage la cathédrale après un bombardement, détruisant une grande partie de l’édifice. Les échafaudages en bois, enflammés par les obus, aggravent les dégâts avec une destruction massive des vitraux. Les fenêtres restées en place, notamment celles de la nef, éclatent sous l’effet des explosions et de la chaleur. Certains fragments tombés au sol sont récupérés par les habitants ou les militaires. Entre 1917 et 1918, la dépose des vitraux rstants de la cathédrale, est réalisée par l’architecte Max Sainsaulieu, en collaboration avec le maître-verrier Jacques Simon[3].
Reconstitution des vitrauxLa reconstruction de la toiture de la cathédrale, est suivie d'une période de reconstitution des vitraux en majorité par la famille des maîtres verriers locaux Simon dans un style historique[réf. souhaitée][4]. Les vitraux contemporainsSuit une période de renouvellement avec des apports de vitraux contemporains comme ceux de Chagall en 1974 et ceux de Imi Knoebel en 2011 et 2015. DescriptionChapelle de la Vierge ou chapelle axialeMarc Chagall a dessiné les trois vitraux (1, 0, 2) de la chapelle axiale en 1974. Ils ont été réalisés par Charles Marq. La première baie à gauche (no 1) traite du thème de l’Arbre de Jessé. La baie centrale (no 2) traite du thème du sacrifice d’Isaac. La baie de droite (no 3) traite de plusieurs thèmes de Reims tels le Baptême de Clovis, Saint Louis rendant la justice et le sacres de Charles VII. Chapelles encadrant la chapelle axialeImi Knoebel a dessiné les vitraux pour les chapelles de part (3, 5, 7) et d’autre (4, 6, 8) de la Chapelle axiale en 2008. Chapelle Saint-Joseph (à droite de la chapelle axiale)Pour son huitième centenaire, en 2011, le ministère de la culture demande à Imi Knoebel de réaliser pour la chapelle Saint-Joseph de nouveaux vitraux (Baies 4,6 et 8). Chapelle du sacré Cœur (à gauche de la chapelle axiale)Pour son huitième centenaire, en 2011, le ministère de la culture demande à Imi Knoebel de réaliser pour la chapelle Saint-Joseph de nouveaux vitraux (Baies 3,5 et 7). Chapelle Jeanne d’ArcEn 2015, l’Allemagne offre 3 nouveaux vitraux de Imi Knoebel[réf. souhaitée][5]. ChœurLes vitraux des fenêtres hautes ont conservé leurs vitraux du 2e quart du XIIIe siècle, fortement restaurés ou recomposés après 1918[6]. Les baies en deux parties représentent en partie inférieure les dioceses de archevêchés de Reims et dans la partie supérieure la vierge et le Christ en croix entourés par les apôtres par paires. La baie 100 représente de haut en bas, des scènes de la Résurrection, la Vierge à l'enfant et le Christe en croix et en partie inférieur l'église de Reims et archevêque de Reims Henri de Braine [7][Quoi ?] Les baies Sud de l’abside (Chœur sII)
Les baies Nord de l’abside (Chœur sII)
Le transeptPortail Nord du transept
La rose du transept Nord (Baie 115) est intitulée "Rose de la Création". En 1961, Brigitte Simon-Marq réalise une baie abstraite sous la forme de grisaille intitulée « Eau vive ». Portail Sud du transept
La rose a été refaite à la suite d'un coup de vent qui a détruit la rose du XIIIe siècle, à Pâques 1580.
Sous la rosace, trois roses à six lobes, représentent le pain, le vin et l'agneau immolé
Sous les trois roses, les vitraux du transept Sud illustre le Champagne. Ils sont de Jacques Simon (Baies ?).
Grisaille (Baie no 26) de Brigitte Simon en 1961. NefBas-côté nordPortail principale
La grande RoseLa grande rosace (baie 141) du portail central est consacrée à Notre Dame.
Au centre, figure-la « Dormition de la vierge », entourée d’une première corolle des Douze Apôtres et dans une seconde de vingt-quatre anges musiciens[8] désignés sous le nom générique d'"anges musiciens".
Ces instruments reflètent l'iconographie médiévale de la musique céleste, où les anges sont souvent associés à des célébrations joyeuses et sacrées. La galerie du triforiumNeuf lancettes, du dernier tiers du XIIIe siècle, disposées en arrière d’une arcature à fines colonnes, abritent des vitraux restaurés en 1550, puis en 1834, en 1886 suite d’une pluie de grêle et après la Première Guerre mondiale[9]. Bien que sévèrement endommagés pendant la Première Guerre mondiale, ils ont été restaurés en réutilisant des fragments des vitraux antérieurs et en les combinants avec des créations modernes pour réaliser des motifs s'inspirant des motifs gothiques traditionnels. Prosper Tarbé dans son livre "Notre-Dame de Reims (2e édition revue et augmentée) décrit le vitrail du centre comme représentant le roi louis IX avec à sa droite un évêque qui le bénit et à sa gauche un autre prélat qui tient un livre[10].
La petite RoseLa petite rose est dénommée "La Petite Rose des Litanies de Marie". Vingt-quatre médaillons représentant les allégories des litanies de la Vierge et entourent Marie et le Christ[8]. Les vitraux de cette rose, comme beaucoup d'autres dans la cathédrale, ont été restaurés plusieurs fois, notamment après les destructions de la Première Guerre mondiale. Le maître-verrier Jacques Simon a joué un rôle clé dans ces restaurations, utilisant des calques réalisés par son père pour recomposer les vitraux tout en ajoutant des créations modernes en accord avec la tradition médiévale
Portail Nord de la façade occidentaleLes verrières du tympan gauche (baie 41) représentent des scènes de l’Ancien Testament, telles que la Création du monde et les Prophètes. Tympan droit (portail sud) : Elles évoquent des scènes du Nouveau Testament, notamment les miracles et les paraboles du Christ. La création est de Jacques Simon en 1959 Portail Sud de la façade occidentaleLes verrières du tympan droit (baie 46) représentent des scènes du Nouveau Testament, notamment les miracles et les paraboles du Christ. La création est de Jacques Simon en 1959 Pourquoi des vitraux dans la cathédrale de Reims ?À Reims comme dans les autres cathédrales, les vitraux ont plusieurs sens :
Les vitraux peuvent avoir de plus des sens moins spirituel ou religieux :
Couleur des vitrauxLes vitraux colorés, fabriqués avec des oxydes métalliques, étaient coûteux mais spectaculaires. Ils créaient une atmosphère vibrante grâce à des tons riches comme le bleu de Chartres ou le rouge rubis. À Reims, ces vitraux contribuaient à magnifier l'édifice et les thèmes religieux en utilisant la lumière comme un outil symbolique.
Notes et références
AnnexesBibliographie
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