De 2011 à 2014 le Visa d’or humanitaire du CICR[1] a récompensé un photoreportage valorisant la problématique du respect de la mission médicale en temps de guerre. De 2015 à 2017, le concours s’est concentré sur les femmes dans la guerre : femmes combattantes, femmes détenues, femmes victimes de violences sexuelles, femmes cheffes de familles en l'absence des hommes, femmes à la recherche de proches disparus.
À partir de 2018, le thème de ce concours photographique a changé pour porter sur la guerre en ville et particulièrement sur les conséquences sur les populations civiles.
Historique
En 2011, la délégation régionale du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en France décide de créer le Visa d’or humanitaire, doté de 8 000 euros, pour répondre à deux objectifs : valoriser le travail que réalise chaque jour les photojournalistes sur le terrain, mais aussi et avant tout, alerter le plus grand nombre de personnes sur le non-respect du droit international humanitaire.
Lauréats
2024
Thème : le sort des civils dans les conflits armés
Sameer Al-Doumy pour son reportage « Routes de la mort », sur les migrants tentant de passer en Angleterre depuis Calais, réalisé pour l’Agence France Presse[4].
2021
Antoine Agoudjian[5] dont le reportage réalisé pour LeFigaro Magazine, « décrit avec force le lourd tribut payé par les civils lors de la dernière escalade de violence au Haut-Karabakh, avec d’intenses bombardements et combats dans des zones urbaines situées des deux côtés de la ligne de front. »[6]
2020
Thème : le sort des populations civiles dans les villes en guerre
Alfredo Bosco, photojournaliste italien indépendant de l’agence milanaise Luz. « Son travail Forgotten Guerrero décrit avec force les conséquences de la guerre des cartels dans la région de Guerrero – où se trouve la plus grande culture de pavot du pays – et ses conséquences sur la population : meurtres, extorsion, déplacements de population, disparition forcée, entre autres[7]. »
2019
Abdulmonam Eassa au festival Visa pour l’image à Perpignan le 5 septembre 2019.
Thème : le sort des populations civiles dans les villes en guerre Abdulmonam Eassa, photojournaliste syrien, pour son photoreportage intitulé La fin (sans espoir) de l’injustice, qui rend hommage aux civils de la Ghouta orientale, forcés de se terrer ou de fuir pour survivre et échapper à la guerre[8]. Il collabore entre autres avec l’Agence France Presse.
2018
Thème : le sort des populations civiles dans les villes en guerre Véronique de Viguerie, photojournaliste française a été récompensée pour son photoreportage intitulé Yémen, cette guerre qu’on nous cache qui rend particulièrement hommage aux femmes yéménites survivant en zones urbaines et assumant, souvent en l’absence des hommes, le rôle de cheffes de famille ou encore de soignantes[9]. Elle collabore entre autres avec Getty Images et Verbatim Photo Agency.
2017
Thème : les femmes dans la guerre Angela Ponce Romero, photojournaliste péruvienne du Diario Correo, pour son travail intitulé Ayacucho et réalisé au Pérou[10].
2016
Thème : les femmes dans la guerre Juan Arredondo(ca), photojournaliste colombiano-américain qui collabore régulièrement avec The New York Times et National Geographic pour son photoreportage Nés dans le conflit : les enfants soldats en Colombie[11].
Thème : respect de la mission médicale en temps de guerre William Daniels, photojournaliste français et contributeur pour National Geographic pour son travail intitulé Crise humanitaire en Centrafrique[14].
2013
Thème : respect de la mission médicale en temps de guerre Sebastiano Tomada(en) (Piccolomini)[15], photojournaliste américain pour Getty Images a été récompensé pour son travail réalisé en Syrie intitulé La vie et la mort à Alep.
2012
Thème : respect de la mission médicale en temps de guerre Mani, photojournaliste et réalisateur franco-algérien, pour son photoreportage réalisé pour Le Monde intitulé Syrie, dans Homs[16].
2011
Thème : respect de la mission médicale en temps de guerre Catalina Martin-Chico, photographe franco-espagnole de l'agence Cosmos pour son photoreportage au Yémen intitulé Premier km2 de liberté[17].