Petit-fils de Vincent Marie Casimir Audren de Kerdrel, Vincent Audren de Kerdrel est le fils de Casimir Audren de Kerdrel, capitaine de frégate, maire de Lorient, et d'Adèle Esnoul des Châtelets.
Vincent Audren de kerdrel débute dans la politique comme rédacteur en chef du Journal de Rennes, organe légitimiste. La Révolution de février 1848 le trouve à ce poste de combat.
Sous le second Empire, il est élu à la Ire Législature du 29 février 1852 au 29 mai 1852 représentant de l'Ille-et-Vilaine[2], circonscription Vitré-Fougères,
En 1876, il participe à la cérémonie de transmission des pouvoirs au palais de Versailles dans le salon Louis XIV[4],[5].
Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs
Élu Sénateur du 30 janvier 1876 au 4 janvier 1879[6],
Élu Sénateur du 5 janvier 1879 au 4 janvier 1888[6],
Élu Sénateur du 5 janvier 1888 au 2 janvier 1897[6],
Élu Sénateur du 3 janvier 1897 au 21 décembre 1899[6].
Expulsions du couvent des Jésuites de la rue de Sèvres (30 juin 1880)
En réponse au décret concernant l'Expulsion des congrégations (1880) des Jésuites de leurs établissements en France, le 30 juin 1880, Vincent Paul Marie Casimir Audren de Kerdrel fait partie de la trentaine de parlementaires de droite qui s'oppose aux commissaires aux délégations judiciaires Clément et Dulac venus expulser les Jésuites de leur couvent[7] du 33 de la rue de Sèvres à Paris.
L'affaire Dreyfus
Durant l'Affaire Dreyfus, Vincent Audren de Kerdrel, homme de droite et royaliste est antidreyfusard[8]. Il est hostile à la révision du procès du capitaine Alfred Dreyfus[9].
Le 1er mars 1899, au Sénat, Vincent Audren de Kerdrel, vote la loi de dessaisissement dans l'Affaire Dreyfus[10],[11].
Le 3 juin 1899, la Cour de cassation (France), toutes chambres réunies annule et casse le jugement du 22 décembre 1894[12] qui condamnait le capitaine Dreyfus, à l'unanimité, à la peine de déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation militaire[13].