Le mois de se réfère aux événements historiques se déroulant entre le 1er et le .
Événements
2 décembre, France : coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte. Le président fait composer dans la nuit du 1er au 2 des affiches annonçant la dissolution de l’Assemblée législative (jugée trop lente) et le rétablissement du suffrage universel par abrogation de la loi du 31 mai. Une vague d’arrestations touche tous les meneurs présumés d’une résistance : des militaires légitimistes comme Changarnier aux 80 chefs présumés des sociétés ouvrières, des orléanistes comme Adolphe Thiers aux républicains comme Nadaud ou Perdiguier.
Les 2 et 3 décembre, France : l’Assemblée vote vainement la déchéance du président par l’unanimité des 200 présents. À Paris, quelques députés (Hugo, Schœlcher, Alphonse Baudin) tentent de soulever le peuple.
4 décembre, France : Morny, nommé ministre de l'Intérieur, déclenche l’écrasement systématique par l’armée de l’insurrection naissante et fait mitrailler rue Beaubourg les badauds suspects d’être favorables aux insurgés. Les insurrections qui éclatent en province sont réprimées par l’armée. 11 000 insurgés sont condamnés au bagne ou au renvoi en conseil de guerre. Plus de 2000 sont morts. 70 députés républicains sont envoyés en exil dont Hugo et Schœlcher, et 5 orléanistes.
Du 4 au 11 décembre, France : grands mouvements populaires de révolte contre le coup d'État dans certaines régions, notamment en Provence dans le Var, la Drôme, les Basses-Alpes.
Les 20 et 21 décembre : plébiscite confirmant le coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte (7,5 millions de oui, 1,5 million d’abstentions, 600 000 non).