Vicomté de MontenakenVicomté de Montenaken
Burggraafschap van Montenaken (ne) Vizegrafschaft van Montenaken (de) –
Entités précédentes : Entités suivantes : La Vicomté de Montenaken était anciennement un alleu souverain du Saint-Empire, elle faisait jadis partie du Comté de Looz. HistoireDès l'an 1203, le château de Montenaken avec son territoire et ses dépendances, ainsi que le château de Brusthem, les alleux de Halle, de Tessenderloo et de Lummen, furent mis sous la mouvance de l'Église de Liège; car le de cette année, Louis II, Comte de Looz, fils de Gérard II, Comte de Looz, offrit à Hugues de Pierrepont, Évêque de Liège, ces possessions, qui étaient libres et ne relevaient de personne, et les reçut en même temps de cet évêque pour les tenir en fief. La châtellenie de Montenaken avec son territoire fut ainsi unie au Comté de Looz, qui, lui aussi, était déjà, depuis près de deux siècles, c'est-à-dire depuis 1014 ou 1040, pareillement devenu fief, relevant de la même église[1]. Par la mort de Louis IV, Comte de Looz, dernier Comte de Looz, et par l'extinction de la ligne masculine de sa race, le Comté de Looz, comme fief masculin, fut dévolu à l'église de Saint-Lambert en l'année 1336; mais, par suite de l'usurpation de Thierry de Heinsberg, il ne lui fut, réellement et de fait, réuni qu'en 1367. Il compte cependant d'une charte inédite de Jean III de Bavière qu'avant cette époque, l'évêque et le chapitre cathédral de Liège, étaient déjà en possession du pays de Montenaken. Par cette charte, qui est du , Jean III de Bavière, Prince-évêque de Liège, accorde à ceux de Montenaken de ne plus payer, à l'avenir, les tailles et autres impositions avec le Comté de Looz, dont il les sépare, mais seulement avec les villes et le pays de Lièges; et il allègue pour motif de cette faveur que le pays de Montenaken a été effectivement réuni à l'église de Liège plus tôt que le Comté de Looz. La Vicomté de Montenaken avait, outre ses privilèges, aussi son propre sceau, distinct de celui des Vicomtes, et commun à la justice et à la commune. Le sceau était le symbole de la liberté urbaine et de l'éminence civile. Le grand sceau de la Vicomté, réservé pour les attestations et actes solennels, représentait trois tours; mais le sceau ordinaire n'en avait qu'une, placée entre deux branches de chêne et entourée de cette légende: « Sigillus justit... Montñensis ». La justice de la franchise était composée d'un écoutète ou maïeur, représentant du Prince de Liège dans le ressort de cette justice, comme le haut-drossart ou bailli l'était dans le quartier; et de sept échevins et d'un secrétaire, tous à la nomination du Prince-évêque de Liège. Les deux bourgmestres de la commune étaient annuellement élus, ou continués dans leurs fonctions, à la Saint-Jean, , par la pluralité des habitants présents, immédiatement après la reddition publique du compte communal, qui était soumis à leur vérification comme à leur approbation. TerritoireLe pays de Montenaken[2] comprenait les villages de:
Vicomtes de Montenaken
Notes et références
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