C'était la commune la plus élevée du Canton de Tain l'Hermitage (272 m).
Depuis le point haut devant l'ancienne mairie, un large paysage se dégage (table d'orientation) avec en premier plan les collines de la Drôme des collines et au-delà les Monts du matin, la chartreuse et le Vercors. Les clochers de sept communes y sont visibles et, par beau temps, l'on y distingue le Mont-Blanc.
Hydrographie
La commune est arrosée par le ruisseau La Veaune[1].
Il sort de l'étang du Mouchet (commune de Chavannes), traverse les communes de Veaunes, de Chanos-Curson, de Beaumont-Monteux et de la Roche-de-Glun, et se jette dans l'Isère après 13,22 kilomètres de cours.
En 1891, sa largeur moyenne était de 2,20 m, sa pente de 74,50 m, son débit ordinaire de 0,288 m3, extraordinaire de 4 m3[2] :
1344 : aqua vocata la Veana et Veana (cartulaire de Clérieux, 31).
1449 : ripparia de la Veanna (terrier de Vernaison).
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[4] :
908 : villa Vedena (cartulaire de Romans, 10 bis).
908 : mention de l'église Saint-Benoît : ecclesia Sancti Benedicti dicata in villa Vedena (cartulaire de Romans, 10 bis).
1031 : Veana et villa que nominant Vedona (cartulaire de Romans, 107).
XIVe siècle : mention de la paroisse : capella de Veana (pouillé de Vienne).
1521 : mention de la paroisse : ecclesia Veaune (pouillé de Vienne).
1640 : Veaulne (archives de la Drôme, C 800).
1788 : Vaune (alman. du Dauphiné).
1891 : Veaunes, commune du canton de Tain-l'Hermitage.
Étymologie
Le toponyme aurait la même origine que celui de la commune Vedène du département du Vaucluse et semblerait se rattacher à une racine préceltique, *ved-, de sens obscur mais signifiant peut-être « hauteur », avec un suffixe -ena[5]. Voir aussi Vézénobres dans le Gard.
Au point de vue féodal, Veaunes était une terre premièrement possédée par les Charmes[4].
1221 : les Charmes la soumettent au fief des Clérieux. Elle descend au simple rang de maison-forte[4].
En , Guillaume Gratepaille et Roger de la famille de Clérieu achètent à Raymond de Charmes la justice de Veaunes et ils lui donnent en contrepartie la maison forte de Veaunes et ses dépendances en fief libre[réf. nécessaire].
Avant 1790, Veaunes était une communauté de l'élection et subdélégation de Valence et du bailliage de Saint-Marcellin.
Elle formait une paroisse du diocèse de Vienne dont l'église, premièrement dédiée à saint Benoît puis, au XIVe siècle, à saint Étienne, dépendait du chapitre de Romans qui y prenait la dîme et présentait à la cure[4].
De la Révolution à 2016
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Clérieux. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Tain-l'Hermitage[4].
Après 1794, un télégraphe Chappe a été installé sur la ligne Lyon-Toulon. Celui-ci était localisé sur le Mont-Laurent à la limite avec la commune de Chanos-Curson. Il faisait le relais entre les télégraphe de Bren et de Châteauneuf-sur-Isère.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[7],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 293 habitants, en évolution de +8,12 % par rapport à 2008 (Drôme : +3,35 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Randonnées[3] : un itinéraire pédestre permet, en partant de la table d'orientation face à l'ancienne mairie (parking salle des fêtes), de rejoindre la rivière de la Veaune et le lavoir en passant par le Mont-Laurent[réf. nécessaire].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.