Semmeringen : mentionné en 1365 et 1695 comme village de l'avouerie de Saint-Avold, inclus dans le fief de Valmont. En 1616, Semmeringen est mentionné comme « ban désert ».
La Nied allemande, d'une longueur totale de 57,9 km, prend sa source dans la commune de Guenviller et se jette dans la Nied à Condé-Northen, après avoir traversé 23 communes[1].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin Houiller ». Ce document de planification, dont le territoire est approximativement délimité par un triangle formé par les villes de Creutzwald, Faulquemont et Forbach, d'une superficie de 576 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[2]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 890 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,4 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 37,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (46,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (25,1 %), prairies (22,6 %), zones urbanisées (18,7 %), terres arables (13,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,6 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Walmena en 1134, Walmen en 1365, Vallemont en 1433, Valmen en 1459, Wulmont en 1599, Valmen et Valmon au XVIIe siècle), Vualmont en 1684, Walmon en 1688, Volmont en 1753, Walmont en 1793, Walmen en 1871-1918[17],[18],[19],[20].
Albert Dauzat, pour expliquer les deux Valmont, a considéré qu'il s'agissait d'une formation toponymique en Val- « val, petite vallée » sans expliquer le second élément[21], sans doute obscur pour lui. Il se base uniquement sur la forme relativement récente Vallemont de 1433. Or, elle est contredite par les autres formes anciennes et la forme francique contemporaine (voir ci-dessus). Il n'y a pas lieu non plus d'y voir le nom de personne germanique Wal(a)mund pris absolument. En outre, la comparaison avec Valmont (Normandie, Seine-Maritime, WalemuntXIIe siècle) n'est pas pertinente, puisque ce dernier s'inscrit dans le contexte toponymique régional normand des toponymes en Val(le)-, comme Valletot, Valleville, Valtot (avec -tot d'origine scandinave)[22], pour lesquels Val(le)- représente le nom de personne scandinave Váli (ancien danois Wale).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].
En 2021, la commune comptait 2 945 habitants[Note 6], en évolution de −8,05 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Église paroissiale Saint-Gengoulf, reconstruite de 1775 à 1777 ; réparée au XIXe siècle et au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ; autel baroque du XVIIIe siècle.
Camille Cellier, ancien résistant durant la seconde Guerre mondiale au sein du 122e bataillon[réf. nécessaire].
Héraldique
Blason
D'azur à une bande d'argent accompagnée de quatre roses d'or, posées 2 - 2 en bande.
Détails
Les armoiries de Valmont sont celles de la famille Cailloux : le 6 juillet 1680, Jean Caillou acquit le fief de Valmont[31]. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Avold (partie française) comprend une ville-centre et cinq communes de banlieue.
↑La salle polyvalente de la commune a été nommée complexe André Lair.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑« Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )