Valda (pastille)Valda
Valda (ou couramment pastille Valda) est un bonbon[1], commercialisé par le groupe belge Omega Pharma, et présenté comme un remède parapharmaceutique pour soulager les irritations de la gorge. HistoireCette pastille a été inventée par le pharmacien Henri-Edmond Canonne, dans son officine au 49 rue Réaumur à Paris, la marque enregistrée au registre du commerce de la Seine le et la commercialisation débute en 1903 au prix de 1,50 franc la boîte de 105 g[2]. Le personnage du Docteur Valda lors de la première campagne de publicité a été imaginé par Georges Grellet[3],[4]. L'origine de la marque « valda » correspond à la contraction de deux mots d'origine latine, valetudo (« la santé »)[5] et dare (le verbe « donner »). MarchéEn 2012, plus d'un million de boîtes de pastilles Valda étaient vendues[6]. Malgré ce succès, GlaxoSmithKline, qui possède la licence, se sépare de la marque Valda[7], qui est rachetée par le groupe belge Omega Pharma (holding Perrigo)[8]. ComposantsLes cinq constituants antiseptiques des pastilles Valda sont la menthe poivrée, l'eucalyptus, le thym, le bois de gaïac et le pin des Landes[9]. Ces pastilles Valda sont ainsi constituées de cinq molécules : eucalyptol, gaïacol, menthol, thymol et terpinéol liquide[10]. Elles sont vendues sur le marché en deux versions (en boîtes de 50) : l'originale sucrée et depuis 1988, une déclinaison sans sucre pour les diabétiques, qui est aujourd'hui la plus vendue[9]. Composition : gomme arabique, édulcorants : xylitol et sorbitol, glycérol, aromatisants : menthol (0,4 %) et huile essentielle d'eucalyptus (0,08 %), colorants : curcuma et bleu patenté V. La pastille Valda est de couleur verte, mais une version de couleur rouge/rosé et au goût plus doux a existé : la pastille Valdouce[11]. Réemplois linguistiquesEn argot, le terme valda désigne une balle d'arme à feu[12] (métaphore d'après la forme). Cet usage est attesté depuis au moins 1926[13]. On relève également le dérivé moins courant valdaga, attesté à partir de 1962, d'abord chez Alphonse Boudard[13]. Le nom de cette marque est également passé dans le langage familier. L'expression crache-la, ta valda est employée pour montrer son impatience à un feu rouge (attendre avec impatience que « le feu de circulation crache sa pastille verte »), usage attesté depuis 1953[13], et, par restriction de sens, en ne conservant que la notion d'impatience, pour vaincre la réticence de quelqu'un à dire ce qu'il a sur le cœur. Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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