Val-de-Fier est, selon l'arrêté préfectoral du , le nom d'une nouvelle commune qui unit les anciennes communes de Sion et de Saint-André-Val-de-Fier[1],[2],[3].
L'ancienne commune et paroisse de Saint-André prend le nom de Saint-André-de-Rumilly en 1850, puis de Saint-André-Val-de-Fier, par décret du [3].
La commune de Sion se serait développée à l'emplacement d'un ancien village allobroge[5],[6][réf. incomplète]. Sion dériverait de Sedunum, qui désignerait une colline (dunum)[5]. Lors de l'occupation de cette partie des Alpes par les Romains, le site devient un vicus sur la voie qui emprunte la vallée du Fier, entre Rumilly et Seyssel[5]. De cette implantation, il reste une stèle en pierre qui a été réutilisée dans la construction de l'église paroissiale, puis de support à un bénitier et enfin une croix de cimetière[5]. Elle porte l'inscription[7] :
soit Diis manibus Lucio Romanio Euprepiti patri pientissimo et incomparabili filii posuerunt, l'élévation d'un monument ou d'un tombeau par les enfants d'un certain Lucius Romanius Euprepes[7]. La présence de ascia entre les deux initiales semble là pour prévenir la violation de la sépulture[5].
Sur la rive du Fier, les Romains avaient construit une voie utilisée jusqu'au IVe siècle[6].
Période médiévale
La paroisse de Sion appartient à une seigneurie éponyme et qui est portée par la noble famille[5]. Cette dernière est attestée dès le XIIIe siècle[5]. Le centre de cette seigneurie est une maison forte, devenue de nos jours une ferme[5]. Elle rend notamment hommage à une famille de Thoire pour ses possessions sur les abords du Fier[5]. Au siècle suivante, elle est vassale des comtes de Genève[5]. Elle est l'une des grandes familles de la région avec les seigneurs de Hauteville[5].
La chapelle de Chavannes, mentionnée en 1316, servit d'église paroissiale à Saint-André jusqu'en 1663[6].
Période contemporaine
Le , la commune de Sion devient Val-de-Fier[1]. La commune de Saint-André-Val-de-Fier lui est alors rattachée[3].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].
En 2016, la commune comptait 666 habitants[Note 1], en évolution de +20,87 % par rapport à 2010 (Haute-Savoie : +6,01 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Louis Mandrin (1725-1755) qui s'arrêta au restaurant juge[Quoi ?], et où il changea de cheval et de selle (où étaient accrochées des bottes pour ne pas salir ses bas). Les bottes de Mandrin sont toujours visibles dans le restaurant.
Voir aussi
Bibliographie
René Bouvet, "Canton de Rumilly, pré-inventaire", publication "Ducret S.A.", Rumilly, 2000 (pages 259 à 350).
Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN2-7171-0200-0), p. 367-376, « Le canton de Rumilly », p.443-444, « Saint-André-Val-de-Fier », p.449 « Sion »..
Jacques Pons, "Le village aux cyclamens (souvenirs d'un Savoyard)", 1960.
Joseph Berlioz : "Le Val de Fier et ses environs", imprimerie "Joseph Depollier", Annecy, 1882 (pages 21 à 50).
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
↑Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 13.
↑ ab et cRené Bouvet, "Canton de Rumilly, pré-inventaire", publication Ducret S.A., Rumilly, 2000, p.[Combien ?] (30 ?).
↑ a et bFrançois Croisollet, Histoire de Rumilly : abrégé chronologique des principaux faits municipaux, militaires, ecclésiastiques et littéraires de la ville de Rumilly (Haute-Savoie), depuis l'époque romaine jusqu'à la fin de l'année 1866, Chambéry, impr. de F. Puthod, , 430 p. (lire en ligne), p. 10-11.
↑Pierre Lambert, « Arrêté n°PREF/DRCL/BCLB-2018-026 du 7 mai 2018 portant création de la commune nouvelle de Vallières-sur-Fier », Recueil des actes administratifs n°74-2018-043, , p. 65-68 (lire en ligne).