La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :
Aiguebelle est un ruisseau attesté en 1891. C'est un affluent du Riousset[3]. Le site Géoportail le dénomme le Ruisseau d'Auguebelle[2] ;
Riousset est un ruisseau attesté en 1891 (Rioussec ?). Il a sa source au-dessous de l'église de Véronne, traverse cette commune (où il porte le nom Aiguebelle, puis celle de Saillans, et se jette dans la Drôme après un cours de 6,1 km. En 1891, sa largeur moyenne est de dix mètres, sa pente de 175 m, son débit ordinaire de 0,120 m3, extraordinaire de 150 m3[4]. Le site Géoportail le dénomme le Riousset ; il est d'abord dénommé Ruisseau d'Aiguebelle en amont du lieu-dit Château Vieux[2] ;
Ruisseau de Chaudenage, affluent du Riousset, formant limite avec la commune de Saillans[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 981 mm, avec 8,1 jours de précipitations en janvier et 5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beaufort-S-Gervanne », sur la commune de Beaufort-sur-Gervanne à 7 km à vol d'oiseau[7], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 936,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
Typologie
Au , Véronne est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11].
Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (96 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (91,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %), zones agricoles hétérogènes (4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Véronne en 2018 en comparaison avec celle du Drôme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (22,3 %) très supérieure à celle du département (8 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 76,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (88,9 % en 2013), contre 61,9 % pour le Drôme et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Au point de vue féodal, Véronne était une terre (ou seigneurie) du fief des comtes de Diois et de l'arrière-fief des dauphins.
Premièrement possédée par les Artaud d'Aix.
Vers 1282 : elle passe aux Mévouillon en échange de la terre de la Roche-sur-Buis.
Vers 1347 : possession des Berlion.
1441 : elle passe (par mariage) aux Eurre.
1595 : passe (par mariage) aux Moreton de Chabrillan, derniers seigneurs.
Pendant les guerres de Religion, s'illustre le capitaine d'Ourches, seigneur de Véronne[1].
Avant 1790, Véronne était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et sénéchaussée de Crest.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die, dont l'église sous le vocable de la Nativité de la sainte Vierge, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Antoine (de la dépendance de la commanderie de Sainte-Croix) uni à la cure dès le début du XVIe siècle[16].
La Bâtie-d'Aiguebelle
La Bâtie-d'Aiguebelle (dénomination de 1891), située au bord du ruisseau Aiguebelle, est attestée en 1244 : bastida Aquebellae (Columbi, De rebus episc. Valent. et Diens., 134).
C'était un petit fief cédé en 1244 aux prieurs de Saillans par l'évêque de Die[3].
De la Révolution à nos jours
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Saillans[16].
Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010, qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes du Crestois et du pays de Saillans dont est désormais membre la commune.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].
En 2022, la commune comptait 38 habitants[Note 1], en évolution de −17,39 % par rapport à 2016 (Drôme : +2,64 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Le territoire de la commune se situe dans l'aire de diffusion de plusieurs médias :
Presse écrite
Le Dauphiné libéré, quotidien régional qui consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de « La vallée de la Drôme » un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
L'Agriculture Drômoise, journal d'informations agricoles et rurales, couvre l'ensemble du département de la Drôme.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ abc et dMichel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN2-7399-5026-8), Véronne.
↑ abcde et f« Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
↑ a et bJ. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 2 (Aiguebelle, ruisseau).
↑Brun-Durand 1891, Riousset (ruisseau), p. 305. Note : il est noté Rioussec mais sa position laisse supposer une faute de frappe ou une ancienne appellation.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )