Véra InberVéra Inber
Œuvres principales Le méridien de Poulkovo Vera Mikhaïlovna Inber/Imber (en russe : Вера Михайловна Инбер), née Spenzer le à Odessa et décédée le à Moscou, est une écrivaine, poétesse, romancière et mémorialiste témoin du siège de Leningrad[1],[2]. BiographieVéra Inber naît à Odessa dans une famille juive. Son père Moïse Spenzer (1860-1927) est propriétaire d'une typographie et directeur des éditions Mathesis. Sa mère Fanny Spenzer (née Grinberg) est une professeur de russe dans une école pour filles. La famille Spenzer en 1889-1895 accueille Léon Trotski qui fait à l'époque ses études dans un gymnasium d'Odessa. D'abord élève de la faculté d'histoire et philosophie des cours supérieurs pour femmes d'Odessa, Véra Inber part ensuite à Paris avec son mari le journaliste Nathan Inber, où le couple reste en 1910-1914, et où elle publie son premier recueil de poésies. Dans les années 1920, elle s'installe à Moscou et écrit pour de nombreux journaux ou revues et rejoint le Centre littéraire des constructivistes fondé par Ilia Selvinski. En 1924-1926, elle voyage de nouveau, en tant que journaliste, à Paris, à Bruxelles, à Berlin. En 1927, elle participe à l'écriture de l'ouvrage collectif Les grands incendies (Большие пожары), un roman-feuilleton publié par le magazine Ogoniok (1927). D'autres écrivains participent à l'écriture : Alexandre Grine, Leonid Leonov, Isaac Babel, Konstantin Fedine, Alexis Tolstoï, Alexeï Novikov-Priboï, Mikhaïl Zochtchenko, Lev Nikouline, Boris Lavrenev. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle assiste au siège de Leningrad. Elle continue à écrire pour les journaux, tout en rédigeant ses œuvres en prose les plus connues : Le méridien de Poulkovo (1942), Le siège de Léningrad[3] (1945) et participe à la rédaction du Livre noir (Ilia Ehrenbourg, Vassili Grossman) livrant son témoignage sur l'occupation nazi de sa ville natale[4]. On lui doit les traductions vers le russe des œuvres de Taras Chevtchenko, Maxime Rylski, Rainis, Sándor Petőfi, Paul Éluard. Elle a également rédigé des nouvelles et une autobiographie pour enfants Comment j'étais petite (1954). Elle meurt à Moscou en 1972, à l'âge de 82 ans[5]. Elle y est inhumée, au cimetière de la Présentation. Vie privée
Décorations
Œuvres
Références
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