Il quitte l'école à 14 ans pour travailler pendant dix ans dans la marine marchande. Dans les années 1960, il devient constructeur et intègre plusieurs groupes de travail internationaux, dont en France, souvent auprès d'étudiants bénévoles.
Désireux de reprendre des études, il entre au Newbattle Abbey College, bâti sur l'emplacement de l'Abbaye de Newbattle, puis à l'université d'Édimbourg d'où il sort diplômé en histoire. Il rencontre sa future femme, Sandra, à Newbattle et l'épouse en 1971. Il effectue une maîtrise de sociologie à l'université de l'Essex en 1973, avant d'être nommé chercheur au Département de sociologie de l'université, puis membre honoraire.
Son questionnement sur la méthodologie de la recherche et de l'écriture historiques, le conduit à s'attacher à « l'authenticité des preuves »[2].
. Convaincu de la nécessité d'inclure les perceptions, les croyances et les actions de gens ordinaires dans l'analyse historique, il se pose en partisan d'une étude sociologique de l'Histoire, qui s'appuie notamment sur les témoignages oraux, dont l'étude lui paraît négligée[2].
Auteur de nombreux ouvrages littéraires, Lummis écrit notamment Pacific Paradises en 2005, racontant la découverte de Tahiti et de Hawaï, en s'appuyant sur des manuscrits, des journaux de bord et des sources publiées.