Le député Spanò a l'intention de s'emparer d'un journal qui lui est politiquement opposé. Il utilise un terroriste libanais, Bassouri, et d'un homme d'affaires cynique, Gaetano Leporino, pour parvenir à ses fins.
Le terroriste arabe est chargé de tuer un agent de change. Le méfait déclenche une série de chantages et de subterfuges avec lesquels les puissances qui gravitent autour du journal tentent d'obtenir la suprématie.
Un questeur adjoint et un journaliste courageux sont chargés de faire la lumière sur toute cette affaire. L'homme politique, par des manœuvres habiles et sans scrupules, parvient à bâillonner toute l'enquête.
Fiche technique
Titre original italien : Tre colonne in cronaca[3] (litt. « Trois colonnes dans la presse »)
« L'adéquation du sujet du film avec la question très actuelle de la possession des médias et des moyens pour l'acquérir, constituent l'élément le plus intéressant du film [...] Le style dynamique et énigmatique est celui des poliziotteschi italiens, de Steno (le père du réalisateur) dans Société anonyme anti-crime. Des acteurs bien choisis et presque tous bons (en particulier Sergio Castellitto et Massimo Dapporto, amis reporter et policier), une belle photographie de Luigi Kuveiller, une musique tronquée et répétitive d'Ennio Morricone ; nous sommes captivés, amusés et indignés. Et on admire encore plus que jamais Gian Maria Volonté, qui a fait du directeur du journal un personnage magnifique, construit avec beaucoup de subtilité et d'efficacité : une sorte de Dieu sans barbe, ni pompeux ni emphatique, mais résigné, laconique, idéaliste et en même temps pragmatique, névrosé et fort, vieux, solitaire, meurtrier. »