Le tourisme dans la région Nord-Pas-de-Calais est principalement lié au tourisme balnéaire sur la Côte d'Opale ainsi qu'au tourisme de mémoire avec un patrimoine historique important. Le parc zoologique de Lille, dont l'entrée est gratuite, est le premier site touristique de la région. Concernant les sites payants, le centre national de la mer Nausicaá à Boulogne-sur-Mer est le plus visité, rejoint depuis peu par le Louvre-Lens ouvert en 2012.
On peut distinguer les zones touristiques suivantes :
la Côte d'Opale,
la Flandre maritime,
la Flandre intérieure et les monts des Flandres,
Lille Métropole,
le Hainaut,
l'Avesnois,
Arras et le Sud-Artois,
les 7-Vallées,
Calais et l'arrière-pays,
Saint-Omer et l'Audomarois,
De Béthune à Lens en traversant le bassin minier.
Historique
Depuis plusieurs siècles, la Côte d'Opale est une destination touristique importante. Lors du XIXe siècle, de nombreuses villes comme Boulogne-sur-Mer jouissent d'une attractivité importante. Les Anglais y viennent en masse et y amènent des éléments de leur culture comme les bains de mer ou le golf, et vont même jusqu'à y développer des stations balnéaires comme Le Touquet ou Hardelot au début du XXe siècle.
Aujourd'hui, le tourisme dans la région a évolué, en se développant dans les terres. Après la crise économique des années 1970, le début des années 1990 marque un tournant. Encouragés par la venue en 1993 du TGV Nord-Europe puis des trains trans-Manche Eurostars, élus et responsables économiques développent la fréquentation de week-end et de proximité. Il s’est agi de tirer parti d’un patrimoine culturel et historique (beffrois, fortifications de Vauban, palais Rihour et Vieille Bourse à Lille) insuffisamment exploité, ainsi que de la proximité de trois capitales (Paris, Bruxelles et Londres).
Les musées d'art accompagnent également la reconversion de la région : rénovation du musée des beaux-arts de Valenciennes, ouverture d’une antenne du musée du Louvre à Lens, musée dans une ancienne piscine couverte à Roubaix, paris culturels inattendus et audacieux dans une ancienne région minière et métallurgique. Cette tradition industrielle elle-même fait l’objet d’une valorisation touristique importante au XXIe siècle[1]. De plus, la sortie du film Bienvenue chez les Ch'tis en 2008 a contribué à valoriser la culture « ch'ti » qui lui est associé.
Le Nord-Pas-de-Calais est la 8e région touristique sur les 22 régions de France ; le nombre d'emplois dédiés au tourisme dans la région est estimé à 32 300, plaçant le Nord-Pas-de-Calais au 9e rang des 22 régions de France métropolitaine[2]. La majorité de ces emplois se concentrent dans la restauration et les commerces de détail, et moins dans l'hébergement que dans d'autres régions touristiques.
La part des emplois touristiques dans l'emploi total est plus important autour de Montreuil, Boulogne et Calais qu'autour de Lens, Valenciennes et du pays Pévélois. Ils représentent 11 % dans le sud de la Côte d'Opale (Berck-Le Touquet-Montreuil) et seulement 1,2 % à Hénin-Carvin-Lens-Liévin[3].
Sites naturels et tourisme sportif
La Côte d'Opale
La Côte d'Opale est la principale destination touristique de la région.
La pêche de loisirs est très développée dans ce secteur de bocages. On y pêche même la truite sauvage. Des truites de mer migratrices remontent également la Slack, la Canche et l'Authie ainsi que quelques saumons qui sont pris certaines années. De nombreux efforts sont faits pour que ce grand migrateur revienne dans ces rivières ainsi que dans la Liane. Il est à noter que le plus grand saumon de France fut pêché à Brimeux sur la Canche à fin du siècle dernier.
Dans les terres
L'Avesnois, dans le sud-est de la région, a développé depuis plusieurs années un tourisme de proximité encouragé par d’importants flux de transit (Belges, Néerlandais, Luxembourgeois, Allemands, Britanniques) : nombreux gîtes, randonnées, base de loisirs du Val-Joly. Les paysages de l'Avesnois sont verdoyants, inattendus d'une région d'industrie ancienne : prairies bocagères, forêts de feuillus, vergers, rivières sinueuses, moulins et villages pittoresques où les kiosques de spectacle et les oratoires en pierre bleue sont encore nombreux.
Urbanisée depuis l'Antiquité, le Nord-Pas-de-Calais est riche en patrimoine, même si beaucoup de villes ont subi les destructions de la Révolution et des guerres en raison de leur position frontalière.
Au Moyen-Âge, les beffrois étaient le symbole des libertés communales des villes de Flandre et de Hainaut ; dix-sept d'entre-eux dans les deux départements sont inscrits aujourd'hui sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
La région, zone frontalière convoitée, a été l'objet de nombreux conflits qui ont amené la fortification des villes. Après les guerres de conquête de Louis XIV, Vauban consolida ces défenses en un « Pré carré » dont il reste entre autres la citadelle de Lille ou les remparts de Montreuil, sans doute l'une des villes les mieux préservées du Pas-de-Calais.
Ces listes gagneraient à être rédigées sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture, les listes pouvant être aussi introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items. D'autre part, Wikipédia n'a pas pour rôle de constituer une base de données et privilégie un contenu encyclopédique plutôt que la recherche de l'exhaustivité.
Saint-Omer a conservé aussi une cathédrale ornée notamment de statues et de peintures allant du Moyen Âge au XIXe siècle, et où sont venus Saint Louis, Louis XIV et probablement Charles Quint. Autour de Saint-Omer se trouvent les marais audomarois d'où l'on peut rejoindre la mer en bateau en traversant les marais d'Ardres et de Guînes.
Les legs des guerres
Les fortifications de Montreuil, les citadelles de Gravelines (« la Perle du Nord »), Lille (« La Reine des Citadelles ») et Le Quesnoy, œuvres de Vauban, témoignent du passé de frontière de la région. La ville d'Arras est candidate avec treize autres villes pour obtenir auprès de l'Unesco un classement au patrimoine mondial des fortifications de sa citadelle surnommée « la belle inutile », construite sur les plans de Vauban[4].
La Coupole d'Helfaut, située dans le Pas-de-Calais près de la ville de Saint-Omer, est un ancien bunker souterrain construit par l'Allemagne nazie entre 1943 et 1944. À l'origine ce bunker devait servir de base de lancement aux fusées V2, mais il n'entra jamais en service. Aujourd'hui la Coupole a été transformée en musée consacré à l'occupation dans le Nord-Pas-de-Calais, aux armes secrètes allemandes et à la conquête de l'espace pendant la guerre froide.
Le Fort des dunes a été construit en 1874 par le général Séré de Rivières qui dirigeait les services du génie et était maître d'œuvre de la construction d'un système de fortifications. On choisit le goulet de Bray-Dunes formé du cordon dunaire et de polders primitifs, possédant un canal, deux routes et une voie ferrée venant de la frontière belge, pour édifier le fort. Le Fort des dunes devait devenir l'une des pièces maîtresses de la stratégie de défense du territoire et de l'agglomération dunkerquoise.
Les fêtes qui ponctuent l'année dans le Nord-Pas-de-Calais sont également des événements touristiques qui attirent beaucoup de visiteurs. Parmi les plus connues se trouvent le carnaval de Dunkerque et la braderie de Lille, le premier week-end de septembre.
Ces listes gagneraient à être rédigées sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture, les listes pouvant être aussi introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items. D'autre part, Wikipédia n'a pas pour rôle de constituer une base de données et privilégie un contenu encyclopédique plutôt que la recherche de l'exhaustivité.
La cuisine du Nord-Pas-de-Calais est longtemps restée méconnue dans la gastronomie française dont la référence restait la cuisine parisienne : quand le tourisme commence à se développer sur la côte d'Opale au début du XXe siècle, des trains spéciaux étaient affectés au transport des cuisiniers et autres personnels hôteliers vers les lieux de villégiature, comme Le Touquet[5].
Depuis la fin de ce siècle, quelques grands chefs s'attachent cependant à la mettre en valeur. À Busnes, la cuisine à base de produits régionaux de Marc Meurin, dans son restaurant Le Meurin[6], lui vaut deux étoiles au Guide Michelin[7]. Il était le seul[8] jusqu'en 2017, quand le restaurant d'Alexandre GauthierLa Grenouillière à La Madelaine-sous-Montreuil obtint également son deuxième macaron. Treize autres restaurants sont distingués par un étoile[9].
Un tourisme culinaire est aussi associé aux fêtes déjà évoquées : la braderie de Lille est indissociable de ses moules-frites. Tous les , la fête de la soupe anime les rues du quartier Wazemmes de Lille. En juin a lieu la fête des fraises à Samer. L'ail fumé est à l'honneur en septembre à la foire d'Arleux[10].
Les estaminets, très nombreux avant la Première Guerre mondiale dans une partie de la région, connaissent une nouvelle vogue depuis les années 1990. Autrefois simples cafés, ils restent des lieux conviviaux où sont revisitées les spécialités régionales[11].
Tourisme industriel
Comme partout en France et en Europe, il se développe dans la région:
la confiserie Despinoy de Fontaine-Notre-Dame,
la confiserie Afchain de Cambrai,
la confiserie du Pré Catelan de La Madeleine,
la distillerie Claeyssens de Wambrechies,
la centrale nucléaire de Gravelines,
la ferme brasserie Beck de Bailleul,
la brasserie artisanale Thiriez d'Esquelbecq,
la brasserie historique de l'abbaye du Cateau,
Pocheco à Forest-sur-Marque,
le port de Dunkerque,
le port de Boulogne-sur-Mer,
Arc International à Arques,
la Maison du papier à Esquerdes,
la brasserie Castelain à Bénifontaine,
Page 24 : la brasserie Saint-Germain à Aix-Noulette,
la Brioche Pasquier à Aubigny-en-Artois,
la chocolaterie de Beussent Lachelle à Beussent,
la criée de Boulogne-sur-Mer,
la distillerie Persyn d'Houlle,
les Escargots du Bocage à Airon-Saint-Vasst.
Autres sites touristiques, parcs et jardins, parcs d'attractions et parcs zoologiques
à Lille: le Jardin écologique, le parc de la citadelle, le jardin Vauban, le jardin des Géants, le parc zoologique,
à Roubaix: le parc Barbieux,
à Tourcoing: le jardin botanique et serres pédagogiques,
à Halluin: le parc arboretum du Manoir aux Loups,
à Wattrelos: le parc du Lion,
à Wambrechies: le parc floral,
à Villeneuve-d'Ascq: le parc urbain, le parc du Héron,
à Saint-Jans-Cappel: le parc Marguerite-Yourcenar,
à Cassel: le jardin public: le jardin du Mont-des-Récollets,
à Bergues: le jardin public du Groenberg,
à Cambrai: les jardins publics,
à Douai: le parc Bertin,
à Houplin-Ancoisne: Mosaïc, le jardin des Cultures,
les monts des Flandres: mont Cassel, mont Noir, mont des Cats,
à Cappelle-la-Grande: le Plus-Palais de l'univers et des sciences,
à Gravelines : l'Espace Tourville et le chantier de construction du "Jean-Bart",
la réserve naturelle du platier d'Oye,
à Maubeuge : le parc zoologique,
à Eppe-Sauvage: le parc départemental du Val-Joly,
la forêt de Mormal,
la forêt de Rihoult-Clairmarais,
à Arras: les boves, la Cité Nature,
à Séricourt: les jardins,
à Merlimont: le parc d'attractions de Bagatelle,
à Berck-sur-Mer: Agora - L'Archipel des Loisirs,
à Boubers-sur-Canche : pépinières Hennebelle,
à Bouin-Plumaison : musée vivant de l'Abeille d'Opale,
à Azincourt: centre historique médiéval;
au Touquet-Paris-Plage : Aqualud,
à Wimereux : les dunes de la Slack, les jardins de la Baie Saint-Jean,
à Saint-Omer : le jardin public avec arboretum,
le chemin de fer touristique de la vallée de l'Aa,