Thomas Piquemal, né le à Lavelanet (Ariège)[1], est un dirigeant d’entreprise français. De 2010 à [2], il est directeur exécutif groupe d'EDF chargé des Finances[3].
Il commence sa carrière en 1991 au sein du cabinet de conseil et d’audit Arthur Andersen[5]. Boxeur amateur, il s'entraine régulièrement sur un ring de Levallois-Perret dans les années 1990[6].
Il rejoint en 1995 la banque d’affaires Lazard Frères[7], où il évolue au département fusions-acquisitions[8]. Il y devient associé-gérant cinq ans plus tard[9] et, en 2008, c'est lui qui prend la responsabilité à Londres du partenariat stratégique signé entre Lazard et le fonds d'investissement Apollo[10].
En 2009[4], il est nommé directeur général adjoint de Veolia Environnement[11] avant de devenir, en , directeur exécutif groupe chargé des Finances à EDF[12], en succédant à Daniel Camus.
Il est également, depuis 2010, administrateur du groupe financier Fimalac[13].
Passionné par la boxe, il aide Christophe Tiozzo à partir de [14] dans la création d’académies pour jeunes des quartiers[15], et devient cofondateur et Président d’honneur de l’Académie Christophe Tiozzo[16], dont l’objectif est de promouvoir l'insertion par la pratique de la boxe dans les quartiers dits sensibles.
Au début de , en désaccord avec son PDG Jean-Bernard Lévy, il démissionne d'EDF car il craint que l'entreprise ne puisse pas financer à court terme[17] la construction de deux réacteurs nucléaires EPR à Hinkley Point en Angleterre, dont le coût prévisionnel est de 24 milliards d’euros[18]. Ce type de démission est un événement rare dans une grande entreprise[19]. Il explique en mai 2016 à la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale avoir décidé de partir « en désespoir de cause et par désespoir tout court », déclarant « qui investirait 70 % de son patrimoine sur une technologie dont nous ne savons toujours pas si elle fonctionne ? »[20]. En janvier 2024, EDF, dont l'endettement a doublé depuis 2016, annonce une augmentation du coût du projet, de 24 à 50 milliards d'euros[21].
À partir de , il dirige la branche française de la Deutsche Bank[22].
Il est nommé directeur général délégué de Fimalac en mai 2018[23].