Thomas NgijolThomas Ngijol
Thomas Ngijol, né le à Paris, est un humoriste, acteur et réalisateur français. Spécialisé dans le stand-up, il s'est fait connaître du grand public au sein du Jamel Comedy Club. BiographieDébuts et révélation comiqueFils de Gilbert Ngijol, sociologue camerounais, et de Crescence Ngijol, infirmière, il est né à Paris et a grandi à Maisons-Alfort, dans le Val-de-Marne en banlieue parisienne[1] ; il a quatre frères[2]. Dans les années 2000, il travaille à l'école primaire du groupe scolaire Aimé et Eugénie Cotton de Bonneuil-sur-Marne, dans le Val-de-Marne comme animateur. Il rencontre ensuite Dieudonné en participant aux cours de café-théâtre donnés au théâtre de la Main d'Or à Paris[3]. Il est remarqué pendant le festival Juste pour rire de Nantes[4] avec un hommage particulier à Richard Pryor. Il joue ensuite quelque temps au Moloko à Paris. Il a écrit un one-man-show intitulé Bienvenue qu'il a joué dans de petites salles parisiennes avant de se faire remarquer par Kader Aoun[3]. Ce dernier lui ouvrira les portes du Jamel Comedy Club, dont il est l'un des membres fondateurs, durant trois ans. Parallèlement, il est à l'affiche d'une comédie produite et réalisée par Alex Alabaz du collectif Kourtrajmé, Les Abyssiens. Et côté télévision, il se fait connaître sur Canal+, dans l'émission Le Grand Journal, avec une rubrique quotidienne pendant deux saisons (2006-2008)[5]. Ses sketches les plus connus sont Un Superman noir !, Les jeux olympiques d'hiver ?, Le Bac et Mon retour du Cameroun !. En , il rejoint l'émission de Stéphane Bern Le Fou du roi sur France Inter[1],[6]. Ses apparitions lui permettent de booster son premier spectacle de stand-up post-Jamel Comedy Club, qui débute en 2009, A block[7]. Fin 2008, il quitte le Jamel Comedy Club, en jouant et co-écrivant avec ses camarades Blanche Gardin et Fabrice Éboué une série de huit épisodes intitulée Inside Jamel Comedy Club[8]. Celle-ci, aussi créée et produite par Jamel Debbouze, imagine les coulisses de leur troupe comique en tournée en France, et est diffusée sur Canal+ Family début 2008[réf. nécessaire], puis sur Canal+ à l'été 2009[9]. Lors de la Coupe du monde de football 2010, il présente en compagnie de Darren Tulett l'émission Ils se foot du monde, sur la chaîne Comédie ![10]. Peu avant la compétition, il est invité par le sélectionneur Paul Le Guen à passer une dizaine de jours avec l'équipe du Cameroun de football, pour faire le « lien entre la Bretagne et le Cameroun, entre un staff de Caucasiens et des Noirs », durant la préparation des Lions indomptables[11]. Passage au cinémaEn , il passe au cinéma en co-écrivant et co-réalisant son premier film avec son confrère et complice Fabrice Éboué, intitulé Case départ, une comédie populaire sur l'esclavage, thème rarement traité ainsi dans le cinéma français, dont l'action se passe aux Antilles, à la fin du XVIIIe siècle. Il en est également l'un des acteurs principaux[12]. Ce film, un succès en salles, est « une bonne surprise » d'après les médias français. Parallèlement, il tient des rôles secondaires dans d'autres comédies : en 2008, la satire Vilaine, de Jean-Patrick Benes et Allan Mauduit[13] ; puis en 2011, la romance La Chance de ma vie, de Nicolas Cuche[14]. À l'occasion du festival de Cannes 2012, il est nommé parrain du prix de la jeunesse[15]. L'année 2014 est chargée : en février, sort d'abord dans les salles françaises sa seconde collaboration avec Fabrice Éboué : il se contente de jouer dans la satire Le Crocodile du Botswanga tandis que son camarade officie toujours au scénario et à la mise en scène[16]. Le film fonctionne bien au box-office. Durant l'été, il dévoile ensuite la comédie Fastlife, son premier film en tant qu'unique scénariste, réalisateur et tête d'affiche. Le nom du personnage principal, Ebagué, est une référence à son nom au Cameroun. Cette satire du milieu sportif lui permet de s'entourer de Karole Rocher, Julien Boisselier, Olivier Marchal et Kaaris. Le film déçoit la critique et au box-office[17]. Il peut néanmoins compter sur son retour sur les planches, pour son second one-man-show, Thomas Ngijol 2 : le spectacle est un succès à travers la France, qu'il vient défendre dans de multiples salles, et durant les années suivantes. En 2016, il poursuit ainsi les représentations au théâtre du Châtelet, à Paris. En , il revient sur Canal+ pour animer Selon Thomas, quatre émissions-évènement de 26 minutes chacune où il parodie l'actualité et reçoit différents artistes de son choix[18]. Le , son long-métrage Black Snake, co-réalisé avec sa femme Karole Rocher, sort dans 259 salles. Il termine sa carrière en salles après seulement cinq semaines, comptabilisant 174 422 entrées[19]. C'est l'un des plus gros échecs pour un film français en 2019[20]. PolémiqueEn , le youtuber CopyComic publie une vidéo où il révèle des similitudes des sketchs de Thomas Ngijol et ceux de divers humoristes américains dont Eddie Murphy et Chris Rock[21]. L'humoriste répond dans la foulée au youtubeur anonyme sur son compte Instagram où il compare notamment le comportement de CopyComic à celui des collaborateurs antisémites lors de la Seconde Guerre mondiale[22],[23], ce qui est comparé à un point Godwin[24]. Vie privéeSa compagne, l'actrice Karole Rocher, donne naissance à une fille, Angelina, en [25], juste avant la sortie du film Fastlife. Le , elle accouche d'une seconde fille, Carmen[26]. En , Thomas Ngijol annonce son mariage avec Karole Rocher[27]. FilmographieActeurCinéma
Télévision
Réalisateur
Doublage
Spectacles
Émissions de télévision
Musique
Notes et références
Liens externes
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