Thalie de Molènes, née d'un père avocat et député socialiste de la Dordogne, Marc de Molènes[1], et d’une mère qui a été une des premières femmes au Barreau de Paris, est âgée de trois ans à la mort de son père. De 1939 à 1945, sa mère a quitté Paris pour la Dordogne où elle aide le maquis. L’un de ses cousins rejoint comme pilote la France libre. La guerre, l’occupation allemande, la Résistance forment l’enseignement principal qu’elle a reçu alors mais la rendront difficilement adaptable au système scolaire.
Elle se marie à dix-huit ans, voyage autour du monde[réf. nécessaire] et publie ses premiers romans pour la jeunesse. Elle collabore aux émissions radiophoniques Jeunesse oblige, Interdit aux plus de seize ans, Premières répliques puis écrit plusieurs pièces radiophoniques pour le théâtre de l’Étrange (dont Vol 270 en 1967).
À partir de 1968, elle produit des émissions pour la jeunesse sur les chaînes de l’Outre-mer (Jeunesse d'abord en 1970), un feuilleton, des reportages. Puis elle devient rédactrice de la revue Jeunes Années et Jeunes Années magazine. Elle publie alors de nombreux romans pour la jeunesse ayant pour toile de fond le Périgord[1], édités par Castor PocheFlammarion. À partir des années 2000, elle se consacre à l’écriture de romans et de nouvelles.
Depuis les années 1980, elle est revenue vivre en Dordogne, à Plazac[1], dans le village où elle a passé une partie de ses vacances entre 1939 et 1945[2], et où la bibliothèque municipale porte son nom[3].