La preuve originelle de Wolstenholme n'utilise que des calculs algébriques élémentaires. Il démontre d'abord que le numérateur du (p – 1)-ième nombre harmonique
est multiple de p, puis déduit son théorème de ces deux résultats, qui sont parfois eux aussi appelés « théorème de Wolstenholme ».
Problème réciproque
Comme pour le théorème de Wilson : , qui constitue une condition nécessaire et suffisante pour que soit premier, on conjecture que constitue une condition nécessaire et suffisante pour que soit premier, car cette propriété est vraie jusqu'à [1], mais cette conjecture n'est pas prouvée [2].
(en) C. Babbage, « Demonstration of a theorem relating to prime numbers », The Edinburgh Philosophical Journal, vol. 1, , p. 46-49 (lire en ligne)
(en) J. Wolstenholme, « On certain properties of prime numbers », The Quarterly Journal of Pure and Applied Mathematics, vol. 5, , p. 35-39 (lire en ligne)
(en) J. W. L. Glaisher, « On the residues of the sums of products of the first p – 1 numbers, and their powers, to modulus p2 or p3 », Quart. J. Pure Appl. Math., vol. 31, , p. 321-353 (lire en ligne)
↑(en) Andrew R. Booker, Shehzad Hathi, Michael J. Mossinghoff et Timothy S. Trudgian, « Wolstenholme and Vandiver primes », The Ramanujan Journal, vol. 58, no 3, , p. 913–941 (ISSN1572-9303, DOI10.1007/s11139-021-00438-3, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Richard J. McIntosh, « On the converse of Wolstenholme’s Theorem », Acta Arith., vol. 71, no 4, , p. 381-389 (lire en ligne)